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Riyad as-Salihin  Le Jardin des Vertueux رياض الصالحين Aya10
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    Riyad as-Salihin Le Jardin des Vertueux رياض الصالحين

    الحلاجي محمد
    الحلاجي محمد
    Servo di Allah


    Sesso : ذكر

    Numero di messaggi : 6995

    حديث Riyad as-Salihin Le Jardin des Vertueux رياض الصالحين

    مُساهمة من طرف الحلاجي محمد الجمعة 23 سبتمبر - 22:20:46

    La sincérité et la présence de l’intention






    Dieu le très haut a dit :


    1. Chapitre 98 v 48 : « On ne leur avait pourtant ordonner que d’adorer Dieu, de Lui consacrer à Lui seul toute
    dévotion, loin de tout associationnisme idolâtre, de pratiquer correctement la prière et de donner l’aumône légale. »


    2. Chapitre 78 v 37, parlant des offrandes
    qu’on sacrifie à Dieu : « Jamais ne parviendra à Dieu leur viande ni
    leur sang, mais ce qui Lui parvient de votre part c’est la piété. »


    3. Chapitre 3 v 29 : « Dis : Que vous cachiez ce qui est dans vos poitrines (for intérieur) ou que vous le
    montriez, Dieu le sait


    Quand au Hadiths, nous en citons les suivants:


    1- Le calife ‘Omar (DAS) a dit : J’ai entendu
    le Messager de Dieu (saws) dire


    « Les actions ne valent que par les
    intentions et chacun n’a pour lui que ce qu’il a eu réellement l’intention de
    faire. Celui qui s’est exilé par amour pour Dieu et de son messager, son exile
    est pour Dieu et son messager. Celui qui s’est exilé pour parvenir à des biens
    de ce bas monde ou pour épouser une femme, son exile est pour la raison qui l’y
    a poussé. » (URA Boukhari Moslem)


    2- La mère des croyante, ‘Aisha (DAS) a dit : le
    Messager de Dieu (saws) a dit « Une armée se mettra en marche ( à la fin des temps ) pour détruire la
    Kaaba. Quand elle sera dans une zone désertique, la terre les engloutira tous,
    du premier jusqu’au dernier. Elle ajouta « J’ai dit : O Messager
    de Dieu ! Comment seront-ils engloutis du premier au dernier alors qu’il y
    aura parmi eux leurs subordonnés (qui sont astreints à les suivre) ainsi que
    des étrangers à eux ? » Il dit « Ils seront engloutis du premier
    au dernier puis ressusciteront chacun selon sa propre intention » (URA Boukhari Moslem)


    3- Aisha (DAS) a
    rapporté ce Hadith : « Plus d’exil après la libération de ma
    Mecque ; mais il n’y a plus dorénavant qu’une sortie pour la guerre sainte
    ou pour toute autre bonne intention. Quand on vous appelle au combat,
    répondez-y. » (Hadith authentique)


    Cela veut dire qu’on ne s’exile plus de la Mecque car elle est désormais terre d’Islam.


    4- Jaber Ibn ‘Abdullah Al Ansari (DAS) a dit :
    « Nous étions avec le Prophète (saws) à l’expédition de Tabouk lorsqu’il
    dit « Il y a certainement à Médine des hommes qui, dans toute marche que
    vous faites et dans toute la vallée que vous traversez, sont avec vous :
    ce sont ceux qui y ont été retenus par la maladie » Dans une autre
    version : « Ils partagent avec vous le salaire de vos œuvres
    (Rapporté par Moslem et Boukhari à partir de Anas (DAS) qui a dit :
    « Nous étions avec le Prophète (saws), de retoure de l’expédition de
    Tabouk, quand il dit « Des gens derriere nous à Medine, il n’est pas un
    sentier de montagne ou de vallée qu’on parcourt sans qu’ils n’y soient avec nous. »


    5- Abou Yazid Ma’n Ibn yazid Al Akhnas (DAS), tous les
    trois Compagnons du Prophète (saws), a dit : « Mon père Yazid avait
    sorti quelque dinars pour en faire aumône. IL les plaça chez un homme de la
    mosquée. Je vins alors les prendre et je suis allé avec les dinars vers mon
    père. » Il dit : « Par Dieu, ce n’est pas à toi que je les
    destinais. » Je me plaignais auprès du Messager de Dieu (saws) qui dit :
    « Toi, Yazid, tu as eu le salaire de ce que tu avais l’intention de faire,
    et toi, Ma’n, tu n’as pris que ce qui te
    recevait de plein droit. » (Al Boukhari)


    6- Da’d Ibn Abi Waqqas (DAS), l’un des dix qui à qui le
    Prophète (saws) a annoncé qu’ils iraient au Paradis, a dit : « Le
    Messager de Dieu (saws) vint me rendre visite alors que j’étais gravement
    malade dans l’année du pèlerinage d’adieu. Je lui dis : «O Messager de
    Dieu ! Ma maladie a atteint le degré que tu vois cependant que j’ai de
    l’argent et n’ai qu’une fille pour m’hériter. Puis-je faire aumône des deux
    tiers de ma fortune ? » Il dit : « Non » Je dis :
    «Et un tiers ? O Messager de Dieu ! » Il dit : «Du
    tiers et le tiers est déjà beaucoup. Il vaut mieux que tu laisses tes héritiers
    riches plutôt que les laisser à la charge des autres, tendant la main aux gens.
    Jamais tu ne feras une dépense désirant par elle le Visage de Dieu sans
    que tu en aies la récompense, même par simple bouchée que tu mets dans la
    bouche de ta femme.» Je dis : « O Messager de Dieu ! Est-ce que
    Dieu va me laisser à la Macque après le départ de ces compagnons (à
    Médine) ? » Il dit : « Aussi longtemps que tu y seras
    laisser et que tu y feras une action ou tu ne désireras que le Visage de Dieu,
    cela t’élèvera d’un degré. Puis qui sait si tu ne seras pas laissé à la Mecque
    pour que ta présence y soit un bien pour certains et un mal pour
    d’autres ? Seigneur Dieu ! Mais celui qui est à plaindre c’est Sa’d
    Ibn Khawla . » Le Messager de Dieu (saws) compatit ainsi à son infortune et lui
    implora la miséricorde Dieu pour son décès à la Mecque (plutôt qu’a Médine). (URA)


    7- Abou Hourayra (DAS) a dit : Le Messager de Dieu
    (saws) a dit : « Dieu exalté ne regarde nei vos corps ni vos images,
    mais Il regarde vos cœurs. » (Moslem)


    8-Abou Musa Al Ash’ai (DAS) a dit : « On
    demanda au Messager de Dieu (saws) lequel de ces trois combattants combat sur
    le chemin de Dieu :


    ·
    L’homme qui combat par bravoure.


    ·
    L’homme qui combat par esprit partisan.


    ·
    L’homme qui combat par pure ostentation.


    Le Messager de Dieu (saws) a dit :
    « Celui qui combat pour que la parole de Dieu soit la plus haute, c’est ce
    combat qui est sur la voie de Dieu. » (URA)


    9- Abou Bakra (DAS) a dit : Le Messager de Dieu
    (saws) a dit : « Quand deux Musulman croisent le fer, le tuer et le
    tué tous deux en Enfer. » Je dis : « O Messager de Dieu ! Nous
    sommes d’accord pour le tueur, mais comment le tué va-t-i aussi en Enfer ? »
    Il dit : « Il aurait tout fait pour tuer son compagnon. » (URA)


    10- Abou Hourayra (DAS) a dit : Le Messager de Dieu
    (saws) a dit : » La prière de l’homme en groupe dépasse en valeur sa
    prière dans son marché ou dans sa maison de vingt trois à trente degrés, et ce
    parce que lorsque l’un d’eux fait ses ablutions
    en respectant les règles, puis s’en va à la mosquée ne visant que la
    prière, n’y étant poussé que par la prière, il ne fait point un seul pas sans
    qu’on l’élève cela d’un d’un degrés et qu’on le soulage de d’un péché juqu’a ce
    qu’il entre à la moquée. Une fois dans la mosquée, il est considéré en tat de
    prière tant que c’est la prière qui l’y retient. Les anges ne cessent de bénir
    l’un de vous tant qu’il est dans la place ou il a prié, disant : « Seigneur
    Dieu ! Accorde-lui Ta miséricorde. Seigneur Dieu ! Accorde-lui Ton
    absolution. Seigneur Dieu ! Accepte son repentir. » et ce tant qu’il
    n’y fait aucun torr et tant que ses ablutions ne sont pas rompues. » (URA)


    11-Selon ‘Abdullah Ibn ‘Abbas (DAS), Le Messager de Dieu
    (saws) a dit parmi ce qu’il a raconté sur son Seigneur glorifié et
    exalté : « Dieu a fait mentionner par écrit (par les deux Anges
    gardiens attaché à chaque personne) les bonnes actions et les mauvaises »,
    puis, il a donné cet éclaircissement : « Celui qui a eu l’intention
    de faire une bonne action mais n’a pu la réaliser, Dieu, glorifié et exalté, la
    lui inscrit comme une bonne action entière. S’il a eu l’intention de la faire
    et s’il l’a exécutée, Dieu lui inscrit pour elle une bonne action supérieure de
    dix à sept fois et davantage encore. S’il a eu l’intention de commettre une
    mauvaise action, et s’il ne la fait pas, Dieu la lui inscrit comme une bonne
    action entière. S’il a eu l’intention de la faire et s’il la fait, Dieu la lui
    inscrit comme une seule mauaise action. » (URA)


    12- ‘Abdullâh Ibn ‘Omar (Ra) a dit : J’ai entendu le
    Messager de Dieu (saws) dire : « Trois hommes de ceux qui étaient
    avant vous se mirent en route jusqu’à la tombée du soir qui, les fit entrer
    dans une grotte. Ils dirent alors : « Vous ne serez libérées de ce
    rocher que si vous invoquez Dieu exalté au nom de vos bonnes actions
    passées ». L’un d’eux dit : « Seignenur Dieu ! J’avais deux
    parents âgés et je ne donnais jamais à boire son lait à personne avant eux, que
    ce soit une personne de ma famille ou de mes esclaves. Un jour j’ai mené paître
    mes animaux dans un endroit éloigné, si bien que mes parents se sont endormis
    avant mon retour. J’ai trait pour eux leur part de lait et je les ai trouvés
    endormis. Il m’a cependant répugné de les réveiller ou de donner leur lait à ma
    famille ou à des esclaves. J’ai donc patienté, tenant le bol dans ma main,
    attendant ainsi leur réveil jusqu’à la pointe du jour, alors que mes enfants
    criaient de faim à mes pieds. Ils se réveillèrent enfin et burent leur lait.
    Seigneur Dieu ! Si j’ai fait cela dans l’espoir de voir Ton Visage,
    libère-nous de cette pierre qui nous emprisonne ». Le rocher se
    déplaça un peu mais pas assez pour les laissez sortir. Le second dit :
    « Seigneur Dieu ! J’avais une cousine que j’aimais par-dessus tout au
    monde (dans une autre version : que j’aimais aussi fort que l’homme peut aimer les femmes). Je lui
    faisais des propositions malhonnêtes mais elle s’y est toujours refusée.
    Jusqu’à ce qu’une année de grande disette la poussât à s’adresser à moi. Je lui
    donnai alors cent vingt dinars à condition qu’elle se donnât à moi et c’est ce
    qu’elle accepta. Une fois que je me suis installé entre ses deux jambes, elle
    dit : « Crains Dieu et ne romps le cachet (= l’hymen) que dans la
    légitimité (du mariage) ! ». Je la laissai alors bien qu’elle fût
    pour moi l’être le plus cher et je lui ai quand même abandonné l’or que je lui
    avais donné. Seigneur Dieu ! Si j’ai fait cela dans l’espoir de voir Ton
    Visage, sors-nous de notre prison ». Le rocher se déplaça encore un peu
    mais pas assez pour les faire sortir. Le troisième dit : « Seigneur
    Dieu ! J’ai pris à mon service des salariés que j’ai rétribués sauf l’un
    d’eux qui partit en me laissant son salaire. Je le lui fis fructifier jusqu’à
    en faire une grande fortune. Après un certain temps, il vint me dire :
    « O esclave de Dieu ! Donne-moi mon salaire ! ». Je lui
    dis : « Tout ce que tu vois là comme chameaux, bovins, ovins et
    esclaves est le produit de ton salaire ». Il dit : « O esclave
    de Dieu ! Est-ce que tu te moques de moi ? ». Je dis :
    « Je ne me moque point de toi » !. Il prit alors tous ces biens
    et les conduisit chez lui sans rien en laisser. Seigneur Dieu ! Si j’ai
    fait cela dans l’espoir de voir Ton Visage, sors nous de cette
    prison ! ». Le rocher s’écarta alors et ils partir en
    marchant ».


    Commentaire : Ce hadith recommande aux éprouvés d’invoquer la miséricorde de Dieu au nom de
    leurs bonnes actions passées. Les prières que nous adressons à Dieu pour
    L’invoquer dans la gêne ou la peur sont comparées à un oiseau dont nos bonnes
    actions seraient les ailes, comme cela est si bien exprimé dans le verset 10 du
    chapitre 35 du Coran : « A lui monte le bon parler et la bonne action l’élève ».



    Il exhorte d’autre part à la piété filiale poussée ici au degré de la
    dévotion ; il exhorte à la pureté des mœurs et à la magnanimité ; il
    exhorte enfin à l’honnêteté scrupuleuse et au respect du dépôt. Ce sont là
    vraiment quelques éléments majeurs de la noblesse de l’âme et de tout ce qui
    différencie l’homme, en tant que tel, de la bête asservie par Satan
    الحلاجي محمد
    الحلاجي محمد
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    حديث 2- Le retour à Dieu ou le repentir

    مُساهمة من طرف الحلاجي محمد الجمعة 23 سبتمبر - 22:29:26

    2-Le retour à Dieu ou le repentir





    Les savants ont dit :


    « Le repentir de tout péché est une obligation :


    a)
    S’il s’agit d’une désobéissance entre l’homme et Dieu exalté, ne se rapportant
    pas au droit d’un humain, le repentir à trois conditions pour être agréé de
    Dieu : 1. Qu’on cesse immédiatement de désobéir. 2 Qu’on éprouve le regret
    d’avoir désobéi. .3. Qu’on décide de ne plus
    jamais revenir à cette désobéissance.


    Si l’une de ces 3 conditions vient à
    manquer, le repentir n’est plus valable.


    b)
    Si cette désobéissance lèse un être humain, le repentir a alors 4
    conditions : les trois précédentes et l’on doit s’acquitter en outre du
    droit de la personne lésée. S’il s’agir d’argent ou autre chose pareille, on
    doit le lui restituer. S’il s’agit d’une calomnie proférée contre lui, on doit
    se mettre à sa disposition pour en recevoir le châtiment, ou bien on essaie
    d’obtenir son pardon. Si c’est une médisance, on doit aussi s’en excuser. On
    doit se repentir de tous les péchés. Si le pécheur se repent seulement de
    certains de ses péchés, les gens justes disent que son repentir est valable
    pour ce qui concerne ces péchés mais qu’il doit se repentir de ce qui en reste.
    Les arguments du Livre, de la Sunna et du consensus de la communauté sont tous
    unanimes pour dire que le repentir est obligatoire.





    Dieu le Très Haut a dit :


    24.31 « … Revenez tous à Dieu, Ô
    Croyants ! Peut-être récolterez-vous le succès ».


    2.3 « Implorez votre absolution de
    votre Seigneur puis revenez à Lui ».


    66.8 « O vous qui avez cru !
    Revenez à Dieu dans un retour sincère ».


    Pour ce qui est des hadiths :





    13. Abou Hourayra (RA) a dit : J’ai
    entendu le Messager de Dieu (saws) dire : « Par Dieu : ! Je
    me repens sûrement chaque jour plus de soixante dix fois » (Rapporté par
    Al Boukhari)


    14. Al Aghar Ibn Yasâr Al Mouzanî a
    dit : Le Messager de Dieu (saws) à dit : « O gens !
    revenez à Dieu et implorez de Lui votre absolution ; je me repens moi-même
    cent fois par jour » (Rapporté par Moslem)


    15. Anas Ibn Malek Al Ansarî (RA), le
    serviteur du Messager de Dieu (saws) a dit : Le Messager de Dieu
    (saws) a dit : « Certes Dieu
    se réjouit du repentir de Son esclave plus que ne se réjouit l’un de vous
    lorsqu’il se retrouve par hasard son chameau après l’avoir perdu dans une terre
    désertique » (URA)


    Et dans la version de Moslem : Dieu Se
    réjouit certainement de Son esclave quand il revient à Lui plus que ne se
    réjouit l’un de vous qui était sur sa monture dans une terre désertique. Elle
    s’échappe tout à coup en emportant sa nourriture et sa boisson. Il désespère de
    la revoir et s’allonge à l’ombre d’un arbre n’ayant aucun espoir de retrouver
    sa monture. Cependant qu’il est ainsi, voilà que sa monture se tient debout
    devant lui. Il la saisit par la bride et dit sous l’effet de sa joie
    excessive : « Seigneur Dieu ! Tu es mon esclave et je suis Ton
    seigneur » (s’étant embrouiller tellement il était joyeux).


    16. Selon
    Abou Mûssa Al Ash’arî, le prophète (saws) a dit : « Dieu
    exalté tend Sa Main la nuit pour accepter le repentir du pécheur du jour et le
    jour pour accepter le repentir du pécheur de la nuit ; et ce jusqu’à ce
    que le soleil se lève de l’Occient (c’est à dire jusqu’à la résurrection) »
    (Rapporté par Moslem).


    17. Selon Abou Hourayra (RA), Le Messager de
    Dieu (saws) a dit : « Celui
    qui s’est repenti avant que le soleil ne se lève de l’Occident, Dieu agrée son
    repentir ». (Rapporté par Moslem).


    18. Selon ‘Abdulâh Ibn ‘Omar (RA), le
    Prophète de Dieu (saws) a
    dit : « Dieu glorifié et honoré accepte le repentir de
    l’esclave (=l’homme) tant qu’il n’est pas à l’agonie de la mort ».
    (Rapporté par Tirmidhi)


    19. Zirr Ibn Houbeysh a dit : « Je
    me rendis chez Safwân Ibn ‘Assal (RA) pour l’interroger sur le passage des
    mains sur les chaussures (permission réservée au voyageur, dans ses ablutions,
    de ne pas se déchausser mais de passer ses mains mouillées sur ses chaussures).
    Il me dit : « Qu’est ce qui te fait venir, O
    Zirr ? ». Je dis : « La recherche du savoir ».
    Il dit : « Les Anges baissent leurs ailes (par respect et
    humilité) devant celui qui se consacre à la recherche du savoir ». Je
    dis « Mon esprit n’a pas accepté
    la permission du passage des mains après les défections et l’urine, et tu es
    l’un des Compagnons du Prophète (saws). Je suis donc venu te demander si tu
    l’as entendu dire pareille chose ». Il dit « Oui, et il nous
    ordonnait, quand nous étions en voyage, de ne pas nous déchausser durant trois
    jours avec leurs nuits sauf en cas de souillure majeur (rapport sexuel) à
    l’exception des défécations, de l’urine et du sommeil. » Je dis :
    « L’as-tu entendu dire quelque chose au sujet de ceux que l’on
    aime ? ». Il dit : « Oui. Nous étions avec le Messager de
    Dieu (saws) dans un voyage. Alors que nous étions auprès de lui, voilà qu’un
    bédouin l’appela d’une voix qu’il avait bien forte : « O
    Mohammad ! » Le Messager de Dieu (saws) lui répondit à peu près sur
    le même ton : « Me voici ! ». Je dis au bédouin :
    « Malheur à toi ! Baisse un peu ta voix ! ». Il dit :
    « Par Dieu je ne baisserai pas ma voix ». Puis il dit : «
    L’homme aime certaines gens mais ne peut atteindre leur niveau (pour être avec
    eux au Paradis), dis moi ce que tu en penses ! ». Le Prophète (saws)
    lui dit : « Au jour de la résurrection, l’homme est avec ceux
    qu’il a aimé ». Puis il ne cessa de nous parler jusqu’à ce qu’il cita une
    porte qui s’ouvrira de l’Occident et dont la largeur équivaudrait au parcours
    du cavalier durant quarante ou soixante dix ans. Souyân, l’un des narrateurs,
    dit : « Cette porte s’ouvrira du côté de la Syrie. Dieu exalté l’a
    créée le jour même où il créa les cieux et la terre, ouverte au repentir et ne
    se refermant que lorsque le soleil se lèvera de son côté ». (Rapporté par
    Tirmidhi)


    20. Selon Abou Sa’id Al Khoudri (RA), Le
    Messager de Dieu (saws) a dit : « Parmi ceux qui vivaient avant vous
    il y avait un homme qui avait tué quatre vingt dix neuf personnes. Il demanda quel était le plus grand savant de
    la terre. On lui désigna un moine. Il alla le trouver et lui dit qu’il avait
    tué quatre vingt dix neuf personnes. Est-ce qu’il restait quelque possibilité
    de se repentir ? « Le moinde dit aussitôt :
    « Non ». Il le tua sur le coup et compléta ainsi à cent le nombre de
    ses victimes. Puis il demanda quel était l’homme le plus savant de la terre. On
    lui en désigna un. Il lui dit : « J’ai tué cent personnes. Ai-je
    encore quelque possibilité de me repentir ? » Il Lui dit :
    « Oui et qu’est ce qui suppose à ton retour à Dieu ? Va à tel pays.
    Là vivent des gens qui ne font qu’adorer Dieu exalté. Adore Dieu avec eux et ne
    te retourne plus à ton pays car c’est une terre de mal ». Il se mit donc
    en marche et lorsqu’il fut à la moitié du chemin il
    fut atteint par la mort. Les Anges de la miséricorde (ceux qui accueillent les mourant
    agréés par Dieu) se disputèrent à son sujet avec les Anges des tourments (les
    uns voulant le destiner au Paradis les autres voulant le destiner à l’Enfer).
    Les Anges de la miséricorde dirent : « Il est venu plein de repentir
    désirant de tout son cœur retourner à Dieu ». Les Anges des tourments
    dirent : « Il n’a jamais fait de bien dans sa vie ». C’est
    alors qu’un Ange vint à eux sous une apparence humaine. Ils le prirent comme
    arbitre. Il leur dit : « Mesurez la distance qui le sépare de la
    terre du mal et celle qui le sépare de la terre du bien. Destinez le ensuite à celle dont il est le plus proche ». Ils
    mesurèrent et trouvèrent qu’il était plus près de la terre qu’il voulait
    rejoindre et ce furent les Anges de la miséricorde qui lui retirèrent son âme.
    (URA).


    Dans une autre version : « La
    cité vertueuse était plus proche d’une seule palme et c’est pourquoi il fut
    compté de ses habitants ». Dans une troisième version : « Dieu
    exalté inspira à la terre du mal de s’éloigner et celle du bien de se rapprocher. Puis Il dit : « Mesurez la distance qui les sépare ». Ils
    trouvèrent qu’il était plus proche d’une palme de la cité du bien. Aussi fut-il
    absout de ses péchés.





    Commentaire :



    Le
    Croyant doit constamment vivre entre la crainte de l’Enfer et l’espoir du
    Paradis. Il ne doit à aucun moment se sentir à l’abri de la ruse de Dieu.



    Notre
    seigneur le calife Abou Bakr (RA) disait que même s’il avait un pied au Paradis
    il ne se sentirait à l’abri de la ruse de Dieu que lorsqu’il y mettrait
    l’autre.



    Un
    hadith nous dit qu’un homme peut faire durant toute sa vie l’œuvre des gens
    destinés au Paradis et commettre à sa fin un péché qui l’envoie droit en Enfer.



    De
    même qu’un homme peut agir toute sa vie à la façon des gens destinés à l’Enfer
    puis faire àa sa fin une seule bonne action qui lui ouvre les portes du
    Paradis.



    On
    rapporte qu’un bédouin vint demander au Prophète (saws), juste avant une
    bataille, s’il irait au Paradis en mourant pour la cause de Dieu. Le Prophète
    (saws) lui dit « Oui » Le bédouin jeta alors les quelques dattes
    qu’il mangeait et se lança comme un lion dans la bataille où il connut le
    martyre. Le Prophète (saws) dit à ses Compagnons : « Voilà un homme
    qui n’a à son actif ni prières, ni jeûnes mais qui entrera quand même au Paradis ».
    Cela ne veut nullement dire qu’on ne doit pas s’acquitter de ses obligations
    religieuses dès la tendre enfance, mais qu’on ne doit jamais désespérer de la
    clémence de Dieu ni être trop sûr de la validité de son œuvre.



    21. ‘Abdullah Ibn Ka’b Ibn Malek (RA) a dit :
    « J’ai entendu Ka’ab Ibn Malek (RA) raconté sa fameuse histoire lorsqu’il
    faussa compagnie au Messager de Dieu (saws) lors de l’expédition de Tabuk. Ka’b
    a dit : Je n’ai jamais faussé compagnie au Messager de Dieu (saws) dans
    aucune de ses campagnes sauf celle de Tabuk. Cependant je n’ai pas participé à la
    bataille de Badr et, à ce moment, aucun de ceux qui s’en étaient absentés ne
    reçut pour cela de reproche. C’est que Messager de Dieu (saws) n’était sorti
    avec les musulmans qu’à la recherche de la caravane (commerciale) de Qoreysh
    jusqu’à ce que Dieu exalté les mît face à face avec leur ennemi, sans
    rendez-vous préalable. J’ai effectivement été témoin avec le Messager de Dieu
    (saws) de la nuit de ‘Aqaba où nous avions signé notre pacte sur la base de l’Islam.
    Or je ne donnerai pas un tel honneur en échange de ma participation à la
    bataille de Badr, bien que les gens la mentionnent plus souvent que l’alliance
    d’Al ‘Aqaba en question.


    Pour ce qui est de ma défection de
    l’expédition de Tabuk, je n’ai jamais été plus fort, ni plus riche que lorsque
    j’y fis défaut. Par Dieu, je n’ai jamais possédé avant elle deux montures à la
    fois. Le Messager de Dieu (saws) n’entreprenait jamis une expédition sans faire
    semblant de se diriger vers une autre (pour tromper les espions de
    l’ennemi) ; jusqu’à ce que vînt le tour de cette expédition qu’il fit dans
    une période de très grandes chaleurs. Il se mit donc en route pour un long
    voyage (les confins de la Palestine) dans un immense pays désertique et aride.
    Il devait en outre rencontrer un ennemi très nombreux. Aussi dit-il cette fois
    aux Musulmans leur vraie destination afin qu’ils prennent leurs dispositions en
    conséquence. Les musulmans étaient nombreux avec lui, mais aucun registre ne
    les mentionnait. Ka’b a dit : « Si bien que celui qui voulait
    déserter était presque sûr de passer inaperçu, à moins que Dieu ne fasse une
    révélation coranique à son sujet. Donc le Messager de Dieu (saws) entreprit
    cette expédition à un moment où les fruits étaient mûrs et où l’ombre était
    bien désirable. Or j’étais l’homme le plus désireux de jouir de ces fruits et
    de cette ombre. Le Messager de Dieu (saws)
    s’était équipé de même que les Musulmans avec lui. Quant à moi, je
    sortais tous les matins pour m’équiper mais je rentrais sans en avoir rien
    fait, me disant, à chaque fois, que je pourrais le faire à l’heure que je
    voulais. Cette situation dura jusqu’à ce que les musulmans eussent redoublé
    d’efforts dans leurs préparatifs et, le lendemain matin, ils prirent le chemin
    de la guerre avec le Messager de Dieu (saws) . Je n’avais pourtant rien préparé
    pour être des leurs. Je rentrai donc chez moi, cette fois encore, sans avoir
    rien fait. Si bien qu’ils prirent sur moi une trop grande avance. A un moment
    donné, pourtant, j’ai voulu partir à leurs traces (et combien j’aurais voulu
    l’avoir fait !) mais Dieu ne me prédestinait pas à cet honneur. Chaque
    fois que je me mêlais aux gens après le départ du Messager de Dieu (saws) je ne me voyais semblable qu’à quelqu’un sur
    qui pesait lourdement une ombre d’hypocrisie ou à l’un de ces faibles que Dieu
    avait exemptés pour cause de maladie. Le Messager de Dieu (saws) ne cita
    pourtant pas mon nom jusqu’à son arrivée à Tabuk. Cependant qu’il était assis
    avec un nombre de gens, il dit par la suite : « Qu’a donc fait Ka’b
    Ibn Malek ? ». Quelqu’un des Banni Salam dit : « O Messager
    de Dieu ! Il a été sans doute retenu à Médine par la beauté de ses habits
    et par sa vanité ». Mou’adh Ibn Jabal (RA) lui dit alors : « Quelles
    bien vilaines paroles tu viens de proférer ! O Messager de Dieu !
    Nous n’avons jamais entendu dire à son sujet que du bien ». Le Messager de
    Dieu (saws) ne dit rien. Sur ces entrefaites apparut à l’horizon un homme vêtu
    de blanc s’avançant dans le mirage. Le Messager de Dieu (saws) dit :
    « Sois Abou Khaythama ! », et ce fut effectivement Abou
    Khaythama l’Ansarite. C’était lui qui avait fait jadis aumône de quelques
    poignées de dattes, ce qui lui valut les sobriquets des hypocrites. Ka’b
    dit : « Lorsque j’appris que le Messager de Dieu (saws) avait pris le
    chemin de retour de TAbuk, je fus envahi d’une grande tristesse. Je me mis à
    penser à quelque mensonge pour me disculper en me disant en moi-même :
    « Quelle excuse va bien me sortir de sa colère ? » Je rpis
    conseil en cela auprès des gens de ma famille. Quand on m’a appris que le
    Messager de Dieu (saws) était désormais
    tout proche, toutes mauvaises inspirations disparurent de mon esprit et je sus
    ainsi que rien ne pouvait me sauver de sa colère. Aussi ai-je décidé de choisir
    plutôt la voie de la sincérité. Le lendemain matin il était de retour. Or,
    lorsqu’il rentrait d’un voyage, il réservait toujours sa première visite à la
    mosquée. Il y fit deux unités de prières puis s’assit pour accueillir les
    gens. C’est alors que vinrent à lui ceux
    qui ne l’avaient pas suivi,lui présentant leurs excuses avec force serments.
    Ils étaient un peu plus de quatre-vingts. Il accepta leur éta apparent, agréa
    leur allégeance et implora pour eux l’absolution divine tout en laissant à Dieu
    le Très-Haut le soin de juger ce qu’ils cachaient en eux-mêmes.


    C’est alors que je vins moi-même. Quand je
    le saluai, il sourit de la façon de quelqu’un en colère puis me dit :
    « Viens ici ! ». Je m’avançai et je m’assis devant lui. Il
    dit : « Qu’est-ce donc qui t’a empêché de te joindre à
    nous ? N’avais-tu pas déjà acheté ta monture ? » Je
    dis : « O Messager de Dieu ! Si je me trouvais maintenant
    devant un autre que toi de tous les habitants de ce monde, j’aurais
    certainement jugé que je m’en sortirais par quelque excuse, d’autant plus que
    j’ai le don de la polémique. Mais, par Dieu, j’ai bien su que si je te
    racontais aujourd’hui quelque mensonge pour te satisfaire, Dieu ne serait pas
    loin de me frapper de Sa Colère et, si je te disais la pure vérité qui pourrait
    te fâcher quelque peu contre moi, je pourrais espérer une conclusion heureuse
    de la part de Dieu Tout-Puissant. Par Dieu, je n’avais aucune excuse de rester
    à l’arrière. Par Dieu, je n’avais jamais été aussi fort ni aussi riche que lorsque je t’ai fait
    détection ».


    Le Messager de Dieu (saws) dit
    alors : « Voilà quelqu’un qui a parlé sincérement. Debout et
    va-t-en de là en attendant que Dieu prononce sur toi Son
    jugement ! ». Des homes de la tribu des Bani Salama sortirent à ma
    suite et me dirent : « Par Dieu, nous n’avons jamais appris sur toi
    que tu avais commis un péché avant celui-là. Tu aurais bien pu t’excuser auprès
    du Messager de Dieu (saws) comme se sont
    excusés les autres déserteurs. Il t’aurait largement suffi auprès de Dieu que
    Son Messager priât pour ton absolution ». Il dit : « Par Dieu,
    Ils n’ont pas cessé de me faire des reproches jusqu’à ce que j’ai voulu
    retourné auprès du Messager de Dieu pour revenir sur mes premières
    déclarations. Puis je leur dis : « Est-ce que d’autres sont dans mon
    cas ? » Ils dirent : « Oui, il y a deux hommes qui tinrent
    les mêmes propos que toi et qui obtinrent la même réponse ». Je dis :
    « Qui sont-ils ? ». Ils dirent : « Mourara Ibn Arrabî
    Al ‘Amrî et Hilâl Ibn Oumaya Al Wâqifî ». Il dit : « Ils m’ont
    nommé là deux hommes vertueux qui avaient participé à la bataille de Badr et
    qui étaient dignes d’être pris en exemple. Lorsqu’on me les cita, je m’en
    allai. Le Messager de Dieu (saws) avait
    interdit entre temps qu’on nous adressât la parole à tous les trois entre tous
    ceux qui avaient déserté. Ainsi les gens nous évitaient (ou il a dit :
    « changèrent d’attitude envers nous ») si bien que je ne
    reconnaissais plus la terre car ce n’étais plus celle que je connaissais. Nous restâmes dans
    cette situation cinquante longues nuits. Quant à mes deux compagnons
    d’infortune, ils se résignèrent à leur sort, gardèrent leur maison et ne
    cessèrent pas de pleurer. Pour ma part, j’étais le plus jeune et le plus fort des trois. Je sortais pour prendre part à la
    prière avec les musulmans et je parcourais les marchés sans que personne ne
    m’adressât la parole. J’allais à chaque fois au Messager de Dieu (saws), je le
    saluais alors qu’il était assis après la prière. Je me demandais en moi-même
    s’il avait ou non remué les lèvres pour répondre à mon salut. Puis je me
    plaçais pour prier tout près de lui et je l’épiais furtivement. Quand je me
    plongeais dans ma prière, il me regardait et quand je me tournais vers lui, il
    se détournait de moi. Quand cette mise en quarantaine des musulmans dura trop
    longtemps pour moi, je n’ai pas hésité à passer par-dessus le mur de Abou
    Qatada ; il était mon cousin et l’un de mes plus chers amis Je lui
    adressai le salut. Par Dieu, il n’a même pas daigné me le rendre. Je lui
    dis : « O Abou Qatada ! Je te supplie par Dieu de me dire si tu
    sais que j’aime Dieu et Son Messager ». Il
    se tut. J’y reviens de nouveau et il se tut encore. J’insistai encore une fois
    et il me dit enfin : « Dieu et Son Messager sont plus à même de le
    savoir ». Mes yeux débordèrent alors de larmes. Je m’en allai et passai de
    nouveau par-dessus son mur. Tandis que je déambulais dans les rues commerçantes
    de Médine, voilà qu’un Nabatéen (paysan) de Syrie, de ceux venus avec du blé
    pour le vendre, criait : « Qui peut me dire où se trouve Ka’b Ibn
    Malek ? ». Les gens se mirent à me désigner jusqu’à ce qu’il vînt à
    moi et me donnât une lettre de la part du roi Ghassan. Je savais alors lire. Je
    lus donc la lettre et il y avait ceci : « Or, donc, nous avons appris
    de ton compagnon (le Prophète) est en
    frois avec toi et Dieu ne t’a jamais placé dans une demeure d’humiliation et
    d’abandon. Rejoins-nous donc et Nous te
    consolerons de te déboires ». Je dis après sa lecture : « Voilà
    bien encore l’une de ces épreuves qui m’accablent en ces moments ». je me
    dirigeai avec la lettre vers le four à pain et je la brûlai Jusqu’à ce
    qu’eussent passé quarante nuits ( de quarantaine imposée). La révélation de
    Dieu tardait à venir (pour me disculper). C’est alors que le Messager de Dieu
    (saws) vint me dire : « Le Messager de Dieu (saws) t’ordonne de ne
    plus approcher ta femme ». Je lui dis : « Dois-je la
    répudier ?ou bien que dois-je faire ? ». Il dit :
    « Non, mais isole-toi simplement d’elle et ne l’approche plus ». Il
    envoya le même message à mes deux compagnons. Je dis à ma femme : «
    Va chez ta famille et reste-y jusqu’à ce que Dieu prononce Son jugement dans
    cette affaire ». La femme de Hilal Ibn Oumaya vint dire u Messager de Dieu
    (saws) : « O Messager de Dieu ! Hilal Ibn Oumaya est un vieillard perdu n’ayant aucun domestique. Est-ce qu’il
    te répugne que je le serve ? ». Il dit : « Non, mais qu’il
    ne t’approche surtout pas ! ». Elle dit : « Par Dieu, il
    est incapable de quoi que ce soit et, par Dieu, il ne cesse de pleurer jusqu’à
    ce jour depuis cette triste affaire ». Certains de mes parents me
    dirent : « Pourquoi ne demandes-tu pas au Messager de Dieu la
    permission de garder ta femme puisqu’il a autorisé celle de Hilal Ibn Oumaya à le
    servir ? ». Je dis : « Je ne demanderai pas la permission
    de la garder car je sais ce que dirait de moi le Messager de Dieu (saws) si je lui demandais cette permission alors
    que je suis jeune ». Je restais ainsi dix nuits ; si bien que
    s’accomplirent pour nous cinquante nuits depuis qu’il a été interdit de nous
    adresser la parole.


    Puis je fis laprière de l’aube le lendemain
    de la cinquantième nuit sur le toit de l’une de nos maisons. Pendant que
    j’étais assis dans cet état dont Dieu a parlé dans Son Livre (« jusqu’à ce
    qu’ils se fussent sentis à l’étroit dans la terre malgré son ampleur »)
    j’entendis tout à coup la voix de quelqu’un qui criait du haut du mont Sala’ me
    disant aussi fort qu’il pouvait : « O Ka’b Ibn Al Malek !
    Réjouis toi de la bonne nouvelle ! ». Je tombai aussitôt en
    prosternation sachant que quelque chose de nouveau était venue me délivrer de
    ma situation oppressante. Le Messager de Dieu (saws) avait en effet
    annoncé lors de la prière de l’aube que
    Dieu avait enfin agrée notre repentir. Les gens coururent vers nous pour nous
    porter la bonne nouvelle. Deux hommes partirent pour en informer mes deux
    compagnons et un troisième se lança dans ma direction au galop de son cheval.
    Un autre homme de la tribu de Aslam courut vers moi et parvint, avant l’arrivée
    du cavalier, sur le mont Sala’. Sa voix fut plus rapide que le cheval. Quand
    vint à moi celui dont j’avais entendu la voix annonciatrice de bonne nouvelle,
    j’ôtai mes deux tuniques et je l’en revêtis, en récompense de sa bonne
    nouvelle. Par Dieu, je n’avais pas d’autres tuniques que celles là. Je dus en
    emprunter deux pour me couvrir moi-même. Je partis alors en direction du
    Messager de Dieu (saws) cependant que les gens m’accueillaient en groupe, me
    félicitant de l’agrément de mon repentir et me disant : « Nous
    te félicitons pour l’agrément par Dieu
    de ton repentir ». J’entrai finalement à la mosquée et voilà que le
    Messager de Dieu (saws) y étais assis au milieu des gens. Il me serra la main
    et me félicita. Par Dieu, aucun autre des Mouhajirîn (les exilés de la Mecque)
    ne se leva à ma rencontre. Ka’b n’a jamais plus oublié à Talha cette marque d’amitié. Ka’b dit :
    « Lorsque j’eus salué le Messager de Dieu (saws), il me dit, le visage
    rayonnant de joie : « Réjouis-toi du plus beau jour que tu aies
    jamais connu depuis que ta mère t’a mis au monde ! ». Je dis :
    « Est-ce que cette faveur provient de toi, ô Messager de Dieu (saws), ou
    est-ce de Dieu ? » Il dit : « Plutôt de Dieu, Tout
    Puissant ». Or quand le Messager de Dieu (saws) était content, son visage
    rayonnait de lumière au point qu’il ressemblait à un morceau de lune éclatante.
    Nous savions cela de lui. Une fois assis devant lui, je dis : « O
    Messager de Dieu ! Pour prouver encore plus mon repentir, je voudrais
    faire aumône d’une partie de mes biens pour Dieu et pour Son Messager ».
    Le Messager de Dieu (saws)dit : « Garde une partie de tes biens pour
    toi-même, cela est préférable pour toi ». Je dis : « Je
    garde ma part du butin de Khaybar ». Je dis en outre : « O
    Messager de Dieu ! Dieu le Très Haut ne m’a sauvé qu’à cause de ma
    sincérité et , comme autre preuve de mon repentir, je ne dirai plus que la
    vérité tant que je vivrai ». Par Dieu je n’ai jamais appris jusqu’à ce
    jour qu’aucun musulman n’a été mieux récompensé que moi par Dieu le Très-Haut
    pour sa sincérité depuis que j’ai dit cela au Messager de Dieu (saws) ; je
    souhaite que Dieu me préserve du mensonge pour le restant de ma vie ». Il
    dit : « Dieu le Très-Haut fit alors descendre (révéla) les versets
    suivants : « Dieu a agrée le repentir du Prophète, des Mouhajirûn et
    des Ansârs qui l’ont suivi dans les heures difficiles… ». Jusqu’à ces
    paroles : « …Il est certainement pour eux compatissant et
    miséricordieux. Il agréa aussi le repentir des trois qui ont été laissés de
    côté jusqu’au moment où la terre devint pour eux bien étroite malgré son
    ampleur… » jusqu’à ce qu’il arrivât à ces mots : Craignez pieusement
    Dieu et soyez parmi les véridiques »). Ka’b dit : « Par
    Dieu, je n’ai jamais reçu de Dieu une plus grande grâce depuis qu’il m’a guidé
    à l’Islam que celle d’avoir été sincère avec le Messager de Dieu (saws) et de
    ne lui avoir pas dit de mensonge. Sinon j’aurais été perdu comme l’ont été ceux
    qui lui avaient menti. Dieu le Très Haut avait en effet dit de ceux qui avaient
    menti, quand il fit descendre la révélation, la plus mauvaise chose qu’Il eut
    jamais dite de quelqu’un : « Ils vous jureront par Dieu, si vous
    êtes de retour parmi eux, afin que vous
    vous détourniez d’eux. Détournez-vous donc d’eux ; car ce sont des
    êtres immondes et leur refuge est l’Enfer en rétribution de leurs forfaits
    (95). Ils vous font des serments afin que vous leur accordiez votre
    satisfaction. Si vous la leur accordez, Dieu n’accorde pas Sa satisfaction à la
    gent dévoyée (96) » (sourate 9).


    Ka’b dit : « Quant à nous
    trois, nous n’avons pas été du nombre de ceux qui avaient juré de leur
    sincérité au Messager de Dieu (saws) qui accepta leurs excuses et leur
    allégeance et pria pour leur absolution. Il avait ainsi laissé notre cas en
    suspens jusqu’à ce que Dieu en décidât de nous. Dieu le Très-Haut avait alors
    dit : « Et il accepta le repentir des trois qui ont été
    laissés de côté ». Il voulait dire ainsi non pas que nous avions été
    laissés en arrière lors de l’expédition de Tabuk, mais qu’on a été laissé de
    côté par rapport à ceux qui avaient faussement juré de leur innocence. »
    (URA)


    Dans un autre version : « Le
    Prophète (saws) est sorti un jeudi pour l’expédition de Tabuk. Il aimait en
    effet sortir le jeudi ». Dans une autre version : « Il ne
    rentrait d’un voyage qu’en plein jour au matin. Une fois rentré, sa première
    visite était à la mosquée où il faisait deux unités de prière avant de s’y
    asseoir ».


    22. ‘Omran Ibn Housayn (RA) rapporte qu’une
    femme de la tribu de Jouhayna vint au Messager de Dieu (saws) alors qu’elle
    était enceinte à la suite des relations adultères. Elle lui dit : «
    O Messager de Dieu ! J’ai transgressé l’une des limites de Dieu. Fais-moi
    subir le châtiment qui s’impose ». Le Prophète (saws) fit alors venir son
    plus proche parent (son répondant) et lui dit : « Traite-la bien.
    Dès qu’elle met au monde son enfant, viens me voir ! » Et c’est ce
    qu’il fit. Le Prophète (saws) donna alors l’ordre de bien attacher ses
    vêtements à son corps (pour éviter qu’elle ne se découvre) puis de la lapider.
    Une fois morte, il pria sur elle. ‘Omar lui dit : « O Messager de
    Dieu ! Tu pries sur elle alors qu’elle a forniqué ? ». Il Lui
    répondit : « Elle a exprimer un repentir qui, si on le partageait
    entre soixante dix personnes de Médine, leur suffirait (pour les absoudre).
    As-tu jamais trouvé de plus noble que son don de sa propre vie à Dieu Tout
    Puissant. ? » (Rapporté par Moslem)


    Commentaire
    du hadith :



    Dans
    ce hadith on cite le cas d’une femme appelé Al Ghmidya qui était venue
    d’elle-même se dénoncer pour subir le châtiment prévu par la loi et qui est, en
    l’occurrence, la mort par lapidation. Il y a eu d’ailleurs d’autres cas pareils
    enregistrés par l’histoire de la juridiction islamique, tel celui de Ma’iz.
    Cela semble incroyable à quiconque n’est pas pleinement convaincu des vérités
    de l’Islam. Or un musulman sait que ce monde est éphémère et que ses joies et
    ses misères ne pèsent rien devant celles de l’au-delà. C’est pourquoi il
    préfère subir le châtiment de ses fautes dans ce monde dans l’espoir d’en être
    acquitté dans l’autre. La réponse du Prophète (saws) au calife ‘omar est bien
    significative à ce sujet. Il lui a dit en effet que le repentir de cette
    malheureuse pécheresse suffirait à blanchir soixante dix des pécheurs de
    Médine. C’est cette foi profonde et sincère qui fait d’ailleurs que de tels
    châtiments ne se justifient en pratique que très rarement à tel point qu’on les
    mentionne dans les livres d’histoire alors que la chronique quotidienne des
    faits divers nous annonce chaque jour plus d’horreurs à cause du délaissement
    de la législation divine jugée par des ignorants sans foi si scrupule comme un
    signe de rétrogradation et d’obscurantisme. Cela démontre bien l’efficacité de
    la juridiction islamique pour assurer la propreté morale et la sécurité dans
    une société effectivement musulmane alors que les autres législations ont
    largement prouvé leur faillite totale dans les pays qui se disent civilisés où
    les crimes, les viols et autres actes de banditisme se comptent par milliers à
    la minute
    .


    23. Selon Ibn ‘Abbas (RA) et Anas Ibn Malek
    (RA), le Messager de Dieu (saws) a dit : « Si le fils d’Adam avait
    une vallée pleine d’or, il en souhaiterait une deuxième. Seule la terre en
    effet peut lui remplir la bouche. Dieu accepte pourtant le repentir de qui
    revient à Lui » (URA)


    24. Selon Abou Hourayra (RA), le Messager de
    Dieu (saws) a dit : « Dieu glorifié et exalté rit à la vue de deux
    hommes dont l’un tue l’autre et qui entrent pourtant tous deux au
    Paradis : L’un d’eux combat sur le chemin de Dieu et y est tué. Puis Dieu
    agrée le repentir du meurtrier qui embrasse alors l’Islam et connaît à son tour
    le martyre pour la cause de Dieu. » (URA)
    الحلاجي محمد
    الحلاجي محمد
    Servo di Allah


    Sesso : ذكر

    Numero di messaggi : 6995

    حديث 3- La patience (ou l’endurance)

    مُساهمة من طرف الحلاجي محمد السبت 24 سبتمبر - 14:48:15

    3-La patience (ou l’endurance)








    3.200 O vous qui avez cru ! Soyez patients et rivalisez de patience (avec vos ennemis)


    2.155 Nous vous éprouverons sûrement un
    tant soit peu par la peur, la famine, la réduction des biens, des personnes et
    des récoltes. Et annonces la bonne nouvelle aux patients.


    39.10 …Seuls les patients reçoivent leur
    salaire pleinement et sans compter (ou : sans subir de jugement)


    42.43 Celui qui se montre patient et pardonne,
    c’est certainement là une marque de caractère.


    2.153 O vous qui avez cru ! Prenez aide dans la patience et la prière ! Dieu est certainement avec les patients.


    47.31 Oui, Nous vous mettrons sûrement à
    l’épreuve afin de connaître ceux d’entre vous qui combattent (pour la cause de
    Dieu) et qui se montre patients et afin d’éprouver vos nouvelles.





    Les versets concernant la prescription de
    la patience et montrant sa grande valeur sont très nombreux et notoires. Quant
    aux hadiths, en voici quelques-uns :


    25. D’après Abou Malek Al Ash’arî (RA), le
    Messager de Dieu (saws) a dit : « La pureté rituelle (ou la propreté)
    représente la moitié de la foi – La louange est à Dieu, remplit la balance -u
    jugement dernier) – Gloire et pureté à Dieu ainsi que la louange (soubhanAllahi
    wal hamdoullillahi), remplit tout l’espace entre les cieux et la terre – La
    prière est une lumière. L’aumône est une preuve (de foi sincère) – La patience
    est une clarté – Le Coran est un argument pour ou contre toi : Tous les
    hommes prennent le matin le chemin (du marché), il en est qui vend son âme (à
    Dieu) et qui l’a ainsi affranchie ; et il en est qui la condamne à sa
    perte éternelle ( en la vendant au Diable) ». (Rapporté par Moslem)


    26. Abou Sa’id Al Khoudri (DAS) rapporte
    ceci : « Un groupe d’Ansarites (premiers Musulmans de Médine)
    demandèrent assisstance matérielle au Messager de Dieu (saws) qui la leur
    donna. Puis ils lui en demandèrent de nouveau et la leur donna. Jusqu’à
    l’épuisement de tout ce qu’il avait. Une fois qu’il avait dépensé tout ce qu’il
    possédait, il leur dit : « Tant que je détiendrai quelque bien je
    n’en serai jamais avare avec vous. Mais celui qui se refuse par fierté d’âme de
    tendre la main aux autres, Dieu lui sauvegarde sa fierté. Celui qui n’exprime
    pas son besion, Dieu le met au-dessus du besoin. Celui qui s’astreint de
    patienter, Dieu lui en donne la force. Nul n’a reçu de don meilleur et plus
    abondant que celui de la patience ». (URA)


    27. Selon Souhayb Ibn Sinan (DAS), le
    Messager de Dieu (saws) a dit : « Ce que l’affaire du Croyant est
    etonnante ! Son affaire ne comporte (pour lui) que du bien, et cette
    faveur n’appartient qu’au Croyant : s’il est l’objet d’un événement
    heureux, il remercie Dieu et c’est là pour lui une bonne chose. S’il est victime
    d’un malheur, il l’endure avec patience et c’est là encore pour lui une bonne
    chose ». (rapporté par Moslem)


    28. Anas (DAS) a dit : «Quand le Prophète (saws) se sentit bien lourd (sous l’effet de la maladie) il commença
    par être voilé par les vagues successives de l’agonie. (Sa fille) Fatima (DAS)
    dit : « Malheur à moi, comme mon père est souffrant ! » Il dit : « Ton père ne connaîtra plus de souffrance après ce jour ». Une fois mort, elle dit : « O père ! Il a répondu à l’appel de son Seigneur. O père ! Les jardins du Paradis ont sa demeure. O père ! Nous faisons part de sa mort à l’Ange Gabriel ». Quand on l’enterra, Fatima dit : « Comment avez-vous eu le cœur de jeter la terre sur le corps du Messager de Dieu (saws) ? (Rapporté
    par Al Boukhari)


    29. Ousama Ibn Zeyd (DAS), le protégé et le
    bien-aimé du Messager de Dieu (saws), fils de son bien-aimé (DAS) a dit :
    «La fille du Prophète (saws) envoya quelqu’un dire à son père : « Mon
    fils est dans l’agonie de la mort, viens donc nous tenir compagnie ! ».
    Il lui envoya quelqu’un lui présenter son salut et dire : « Ce que
    Dieu a pris Lui appartient et c’est à Lui qu’appartient Toujours ce qu’Il a
    donné. Tous chez Lui est lié à un terme assigné à l’avance. Prends donc
    patience et espère-s’en la récompense de Dieu ! » Elle lui envoya de
    nouveau, l’adjurant avec insistance de venir auprès d’elle. Il se leva alors en
    compagnie de Sa’d Ibn ‘Oubada, de Mou’adh Ibn Jabal, de Oubay Ibn Ka’b, de Zeyd
    Ibn Thabet et d’autres (DAS). On leva le petit agonisant vers le Messager de Dieu
    (saws) qui le mit sur ces genoux alors que son âme commençait à bouger et à se
    troubler. Les yeux du Messager débordèrent de larmes. Sa’d lui dit :
    « Qu’est-ce donc que cela, O Messager de Dieu ? » Il dit :
    « cela est une miséricorde que Dieu le Très Haut a placé dans le cœur de
    Ses esclaves


    (Dans une autre version : « Dans le
    cœur de qui il a voulu de Ses esclaves. »
    ) . Et Dieu n’est Miséricordieux qu’avec ceux de Ses esclaves qui le
    sont eux-mêmes ».


    Commentaire :


    Dans ce hadith on voit que Sa’d Ibn ‘Oubada s’est étonné de voir le Prophète (saws)
    « faiblir » devant le malheur au point de pleurer. Mais le Prophète
    (saws) lui répliqua que ce n’était pas de la faiblesse mais de la miséricorde
    et de la compassion. Si cette miséricorde était une faiblesse, Dieu ne se
    serait pas nommé le Miséricordieux.



    Ce qui est interdit dans le deuil c’est ce désespoir révolté et tapageur que
    laissaient voir les Arabes avant l’Islam. Ils criaient à tue-tête leur
    rébellion contre l’arrêt du destin ; ils se frappaient le visage, se
    griffaient et allaient même jusqu’à déchirer leurs vêtements. Donc les larmes
    sont une source de miséricorde pour le défunt et un soulagement pour celui qui
    les verse. Mais tout le reste est un signe d’irrespect et de révolte vis-à-vis
    de la volonté de Dieu auquel nous devons tout et vers Lequel tout doit
    retourner en toute justice ; il ne fallait que reprendre ce qui Lui
    appartient.



    30. D’après Chou’ayb (RA), Messager de Dieu
    (saws), a dit : « jadis vivait un roi qui avait un sorcier. Quand le sorcier
    se sentit vieillir, il dit au roi : « Me voilà maintenant âgé.
    Envoie-moi donc un jeune homme pour que je lui enseigne la magie ». Il lui
    envoya un jeune homme. Sur son chemin vers le sorcier, le jeune homme rencontra
    un moine. Il s’assit auprès de lui et écouta ses paroles qui lui plurent. Il
    faisait ainsi chaque fois qu’il se rendait chez le sorcier. Quand il arrivait
    auprès du sorcier, ce dernier le frappait pour son retard. Il s’en plaignit au
    moine qui lui dit : « Quand tu as peur de la colère du sorcier, dis
    lui : « J’ai été retenu par ma famille » et quand tu
    crains la colère de la famille, dis lui : « J’ai été retenu par le sorcier ».


    Entre-temps, voilà qu’une bête énorme
    interdit le passage aux gens. Le jeune homme dit : « Aujourd’hui je vais
    savoir qui du sorcier ou du moine à la plus grande valeur ». Il prit une pierre et dit : « Seigneur Dieu !
    Si l’œuvre du moine T’est préférable à celle du sorcier, tue cette bête afin de
    permettre aux gens de passer ». Il la frappa alors avec la pierre et la tua sur le coup. Les gens eurent
    ainsi la voie libre. Il vint en informer le moine qui lui dit :
    « Mon petit, tu es devenu maintenant plus fort que moi puisque tu es arrivé à ce miracle.
    C’est pourquoi tu vas certainement être mis à l’épreuve. S’il en est ainsi, ne
    dis à personne où je suis ». Ainsi donc le jeune homme en arriva à guérir
    l’aveugle de naissance et le lépreux. Il guérissait les gens de la plupart de
    leurs maladies. L’un des courtisans du roi qui était aveugle en entendit parler
    et se rendit auprès de lui avec de nombreux cadeaux. Il lui dit :
    Tout ce que tu vois là est à toi si tu arrives à me guérir ». Le jeune
    homme lui dit : « Je ne guéris personne moi-même mais c’est
    uniquement Dieu le Très-Haut qui guérit. Si tu crois en Dieu le Très-Haut, je
    Le prierai et Il te guérira ». Le courtisan crut en Dieu et Dieu le
    guérit. Il se rendit chez le roi et s’assit près de lui comme il en avait
    coutume. Le roi lui demanda : « Qui donc t’a rendu la
    vue ? ». Il dit : « Mon Seigneur et Maître ». Il lui
    dit : « Est-ce que tu as un Seigneur autre que moi ? ». Il
    dit : « Mon Seigneur et le tien est Dieu ». Le roi le jeta en
    prison et ne cesa pas de le torturer jusqu’à ce qu’il dénonçât le jeune homme.
    On fit alors venir le jeune homme et le roi lui dit : « Mon petit, te
    voilà arrivé à guérir avec ta magie l’aveugle-né et le lépreux et à faire telle
    et telle chose ». Le jeune homme lui dit : « Je ne guérit
    personne mais c’est Dieu le Très-Haut seul qui guérit ». Il le jeta donc
    en prison et ne cessa de le torturer jusqu’à ce qu’il dénonçât le moine. On fit
    venir le moine et on lui dit : « Renie ta foi ! » et il
    refusa de le faire. On ordonna d’apporter une scie qu’on lui plaça sur la raie
    de ses cheveux. On lui coupa ensuite la tête qui tomba en deux morceaux. On fit
    alors venir le courtisan et on lui dit : « Renie ta foi ! »
    mais il refusa. On lui plaça la scie sur la raie de ses cheveux et on lui coupa
    la tête qui tomba en deux morceaux. On fit enfin venir le jeune homme et on lui
    dit : « Renie ta foi ! » Mais il refusa. Le roi le jeta à
    quelques-uns de sa suite et leur dit : « Amenez-le à telle montagne
    et escaladez-la avec lui. Une fois parvenue à son sommet, demandez-lui de
    renier sa foi, sinon jetez-le du haut de la montagne. Ils le prirent donc avec
    eux et escaladèrent la montagne. Il dit : « Seigneur Dieu !
    Sauve-moi d’eux par ce que Tu veux ! ». La montagne se mit alors à
    branler. Ils tombèrent dans le vide et il vint dire au roi : « Dieu
    m’a sauvé d’eux ». Le roi le jeta à des gens de sa suite et leur
    dit : « Allez avec lui et mettez-le dans une grande barque. Une fois
    arrivés au large, demandez-lui de renier sa foi, sinon jetez-le à la
    mer ». Ils partirent avec lui et, une fois en pleine mer, il dit :
    « Seigneur Dieu ! Sauve-moi d’eux avec ce que Tu veux ! ».
    La barque se retourna et ils se noyèrent. Il vint en marchant (sur l’eau)
    jusqu’au roi qui lui dit : « qu’ont fait tes
    compagnons ? ». Il lui dit : « Dieu m’a sauvé d’eux ».
    Il dit alors au roi : « Jamais tu ne pourras me tuer si tu ne fais
    pas ce que je vais t’ordonner de faire. « M’ordonner quoi ? »
    demanda le roi. « Tu rassembles ton peuple sur un même plateau puis tu me
    crucifie sur le tronc d’un palmier. Tu prends alors une flèche de mon carquois,
    tu places la flèche au milieu de la corde de l’arc et tu dis : « Au
    nom de Dieu, Seigneur et Maître de ce jeune homme », tu me tires alors la
    flèche et si, tu fais tout cela, tu me tueras sûrement ». Il rassembla
    donc les gens sur un même plateau, crucifia le jeune homme sur le tronc d’un
    palmier, prit une flèche de son carquois et la plaça au milieu de la corde de
    l’arc. Puis il dit : « Au nom de Dieu, Seigneur et Maître du jeune
    homme ! ». Il tira alors la flèche qui alla se planter dans sa tempe. Le jeune homme porta la main à sa tempe et mourut sur le coup. Les gens dirent
    alors : « Nous croyons au Seigneur et Maître du jeune homme ».
    On vint dire au roi : « Que dis-tu de ce que tu craignais ? Par
    Dieu, te voilà donc atteint de l’objet de la crainte et voilà que ton peuple à
    cru en Dieu ». Il ordonna de creuser des fossés à l’entrée de chaque
    route. On les creusa et on y alluma le feu. Le roi dit :
    « Jetez-y tous ceux qui ne veulent pas renier leur foi ». C’est ce
    qu’ils firent jusqu’à ce que vint une femme avec son petit. Elle eut peur et
    refusa de se jeter dans le feu. Son enfant lui dit : « Mère !
    Patiente car tu es sur la juste voie ». (Rapporté par Moslem)


    31. Anas (DAS) a dit : «Le prophète (saws) passa devant une femme qui pleurait auprès d’une tombe. Il lui
    dit : « Crains Dieu et sois patiente ! » Elle dit : « Laissez moi en paix ! Tu n’as pas été touché par le
    malheur qui m’accable et tu n’a jamais rien connu de tel. » Quelqu’un lui dit : « C’est le Prophète (saws) » Elle se présenta à la porte du Prophète (saws) sans y trouvé de portier (pour l’en empêcher). Elle dit au Prophète (saws) : « Je ne t’avais pas reconnu ». Il dit : « La patience n’est digne de ce nom qui
    si elle pleurait si elle se manifeste au premier choc. » (Dans une autre
    version de Moslem : cette femme pleurait l’un de ses enfants. )


    32. Abou Hourayra (DAS) rapporte que le
    messager de Dieu (saws) a dit : « Dieu le Très-Haut dit : «Quand
    Je reprends à Mon esclave croyant l’âme de l’être qu’il aime le plus au monde
    et qu’il se montre patient dans l’espoir de Ma récompense, Je n’en ai d’autre
    récompense pour lui que le Paradis. » (Rapporté par Al Boukhari)


    33. Aisha (DAS) a dit avoir interrogé le
    Messager de Dieu (saws) sur la peste. Il l’informa que c’était un fléau que
    Dieu le Très-Haut envoie sur qui Il veut .Il en a cependant une miséricorde
    pour les Croyants car il n’est pas un être se trouvant en pleine épidémie peste
    restant malgré cela dans son pays (pour ne pas propager la maladie), s’armant
    de patience dans l’espoir de Ma récompense et convaincu que seul peut
    l’atteindre ce que Dieu lui a prédestiné, qui n’ai un salaire égal à celui du
    martyr ». (Rapporté par Al Boukhâri)


    34. Anas (RA) rapporte ceci:
    « J’ai entendu le messager de Dieu (saws) dire : « Dieu Tout
    Puissant a dit : « Quand J’éprouve Mon esclave dans les deux choses
    qu’il aime le plus (ses yeux) et qu’il se montre patient, Je lui donne le
    Paradis en dédommagement de leur perte ». (Rapporté par Al Boukhâri)


    35. ‘Ata’ Ibn Rabah a dit :
    « Ibn ‘Abbas (RA) m’a dit : « Veux-tu que je te montre une femme
    de ceux que Dieu destine au Paradis ? » Je dis :
    « Oui ». Il dit : « Cette femme noire est venue dire au
    prophète (saws) : « J’ai des crises d’épilepsie au cours desquelles
    il m’arrive de me découvrir malgré moi. Prie donc pour moi Dieu le
    Très-Haut » ! Il lui dit : « Si tu veux bien patienter, tu
    as le Paradis et, si tu veux que je prie Dieu le Très-Haut pour ta guérison, je
    le fais et Il te guérira ». Elle dit : « Je préfère plutôt
    patienter ». Puis elle ajouta : « Il m’arrive dans ces crises de
    me découvrir, prie Dieu pour que cela ne m’arrive plus ». Et il pria pour
    elle ». (URA)


    36. ‘Abdullâh Ubn Mas’ud (RA) a dit :
    « C’est comme si je voyais encore le messager de Dieu (saws) racontant
    l’histoire de l’un des Prophètes (as) que son peuple avait frappé au point de
    faire couler son sang. Il essuyait le sang de son visage et disait :
    « Seigneur Dieu ! Absous mon peuple car il est ignorant ».
    (URA)


    37. Selon Abou Sa’id et Abou Hourayra (RA),
    le Prophète (saws) a dit : « Il n’est pas une fatigue ou une maladie,
    ou un souci, ou une peine, ou un mal, ou une angoisse qui touche le Musulman,
    jusqu’à l’épine qui le pique, sans que Dieu ne lui efface à cause de cela une
    partie de ses péchés ». (URA)


    38. Ibn Mas’ud (RA) a dit : « Je
    m’introduis chez le Prophète (saws) alors qu’il agonisait. Je dis :
    « O Messager de Dieu ! Te
    voilà donc dans de cruelles souffrances ! ». Il dit : « Oui
    vraiment. Je souffre autant que deux personnes ». Je dis « C’est que
    tu as ainsi deux salaires ? » Il dit : « Oui, c’est ainsi.
    Il n’est pas un Musulman qui souffre d’un mal, d’une piqûre d’épine, ou de
    quelque chose de plus important, sans que Dieu ne lui efface à cause de cela
    ses mauvaises actions et sans que ses péchés ne tombent comme tombent les
    feuilles mortes de l’arbre ». (URA)


    39. Abou Hourayra (RA) a dit, le Messager de
    Dieu (saws) a dit : « Celui a qui Dieu veut du bien se voit
    touché dans ce qu’il à de plus cher ». (Rapporté par Al Boukhâri)


    40. Selon Anas (RA), le Messager de
    Dieu (saws) a dit : « Aucun d’entre vous ne doit souhaiter la
    mort pour un mal dont il souffre. S’il doit absolument le faire qu’il
    dise : « Seigneur Dieu ! Garde-moi en vie tant que la vie m’est
    préférable et fais-moi mourir si la mort m’est préférable ». (URA)


    41. Khabbab Ibn Al Aratt (RA) a dit :
    « Nous nous plaignîmes un jour auprès du Messager de Dieu (saws)
    alors qu’il était allongé à l’ombre de la Ka’ba, la tête appuyée sur son
    manteau. Nous dîmes : « Que n’appelles-tu pour nous le secours de
    Dieu ? Que ne pries-tu pour nous ? ». Il dit : « Parmi
    ceux qui vivaient avant vous, on prenait l’un d’eux, on lui creusait un trou et
    on l’y mettait. On apportait ensuite une scie qu’on lui plaçait sur la tête
    qu’on sciait ainsi en deux morceaux. Ou bien on passait sur sa tête un peigne
    de fer jusqu’à lui arracher ce qu’il y avait au dessous de sa chair et de ses
    os. Ce n’arrivait pourtant pas à lui renier sa foi. Par Dieu, Dieu accomplira
    cette chose (l’Islam) jusqu’à ce que le voyageur aille sur sa monture de San’a’
    à Hadramawt ne craignant que Dieu ou le loup pour ses troupeaux ». (Dans
    une autre version : « Alors qu’il appuyait sa tête sur son manteau et
    nous avions souffert de durs tourments de la part des idolâtres).


    42. Ibn Mas’ud (DAS) a dit :
    « Quand ce fut le fameux jour de Houneyn (nom de la rude bataile qui
    opposait les Musulmans à la coalition dédouine dirirfée par la tribu Haouazin
    devant le fief montagneux de Ta’if an VIII de l’Hégire) le Messager de
    Dieu (saws) fit des préférences à certains dans le passage du butin.
    Ainsi donna-t-il à Al Aqra Ibn Habis cent chameaux. Il donna la même chose à
    ‘Ouyayna Ibn Hisn. Il donna aussi àà des gens parmi la noblesse arabe en les
    favorisant dans le partage. Quelqu’un dit alors : « Par Dieu, voila
    bien une répartition qui manque de justice et ou l’on a pas rechercher la
    satisfaction de Dieu. » Je ne rendis effectivement auprès de lui et lui
    contai la chose. Son visage devint rouge intense et il dit : « Qui
    donc est juste si Dieu et Son Messager de Dieu ne le sont pas ? »
    Puis il ajouta : «Que Dieu ait Moïse dans Sa miséricorde ! On lui a
    fait en effet des torts bien plus grands et il endura pourtant avec
    patience. » Je dis : « Je ne lui adresserai certainement plus
    jamais la parole après c qu’il a dit. » (URA)


    43. Anas (DAS) a dit : « Le
    messager de Dieu (saws) a dit : « Quand Dieu veut du bien de Son
    esclave, Il lui accélère son châtiment dans ce monde. Quand Il veut du mal de Son esclave, Il s’abstient de le châtier pour sa faute
    jusqu’à ce qu’il en recoive sa punition entière le jour de la resurection. Le
    Prophère (saws) a dit aussi : «La grandeur de la recompense va de pair
    avec la grandeur de l’épreuve. Dieu le Très-Haut, quand Il aime les gens, les
    éprouve. Celui qui accepte l’épreuve avec abnégation aura la satisfaction de
    Dieu ; et celui qui lui oppose son mécontentement, Dieu sera mécontent de
    lui. » (Rapporté par Attirmidhi)


    44. D’après Anas (DAS), l’un des fils de Abou
    Talha en était aux souffrances ultimes. Abou Talha sortit alors et l’enfant
    rendit l’âme. Quand Abou Talha rentra à la maison, il dit : « Quand
    est-il advenu de mon fils ? » Oummou Souleym (sa femme) lui
    dit : « Il est maintenant plus calme que jamais. » Elle lui
    présenta son diner qu’il mangea, puis eut avec elle des rapports. Quand il en eut
    terminé, elle lui dit : « Allez enterrer l’enfant. » Le
    lendemain matin Abou Talha se rendit chez le Prophète (saws) et l’en informa.
    Il lui demanda : « Avez-vous eu des rapports ? » Il
    dit : « Oui » Il dit : « Seigneur Dieu ! bénis-leur
    leurs rapports ! » Elle mit au monde un garçon. Abou Talha me dit
    alors : « Va le porter au Prophète et il envoya avec lui quelques
    dattes. Le Messager de Dieu (saws) demanda : « As-tu rapporté des
    choses avec lui ? » Je dis : « Oui, des dattes ». Le
    prophète (saws) prit et les mâcha. Il les plaça ensuite dans sa main et les lui
    colla à son palais. Il lui donna le nom de Abdullah. (URA)


    Dans
    une autre version d’Al Boukhari : Ibn ‘ouyayna dit : « Un
    Ansarite m’a dit : « Je lui ai vu naître neuf garcons ayant tous
    appris le Coran. » Il voulait dire neuf des fils de leur enfant
    ‘Abdullah.


    Dans la version de Moslem : l’un des fils de Abou Talha de sa femme, Oummou
    Souleym, mourut. Elle dit : « Quand il rentra à la maison, le lui
    présentai son dîner qu’il manga. Puis je me fis plus belle que jamais et nous
    eûmes des rapports. » Et lui dit seulement alors : « Que
    dirait-tu, o Abou Talha, si des gens prêtent à d’autres quelque chose pui leur
    demandent de la leur rendre, peuvent-ils la leur refuser ? ». Il
    dit : « Non » Elle dit alors : « Dans ce cas demande à
    Dieu de te récompenser pour avoir accepter avec résignation la port de ton
    fils. » Il se fâcha puis il dit : « Tu m’as d’abord laisser me
    souiller avec toi avant de m’annoncer la mort de mon fils ! » Il alla
    conter la chose au Messager de Dieu (saws) qui dit : « Que Dieu vous
    bénisse cette nuit ! »Il dit : « Elle tomba enceinte »
    Il dit encore : « Le Messager de Dieu était alors en voyage et elle
    était avec lui. Or quand le Messager de Dieu rentrait à Médine, il ne le
    faisait jamais de nuit. Quand ils furent près de Médine, elle fut prise par les
    douleurs de l’enfantement. Abou Talha de détacha de la caravane pour s’occuper
    d’elle. Le Messager de Dieu (saws) reprit cependant sa route et Abou Talha
    disait : « Seigneur ! Tu sais bien su j’aime sortir avec le Messager de
    Dieu quand il sort et rentrer avec lui quand il rentre. Me voici donc retenu
    par ce que Tu vois. » Oummou Souleym lui disait pourtant : « O
    Abou Talha ! Je ne sens pas mes douleurs habituelles. Poursuis donc ta
    route. » Nous nous remîmes alors en marche. Les douleurs de l’accouchement l’a
    reprirent de plus belle à leur arrivée à Médine et elle mit au monde un garçon.
    Ma mère me dit : « O Anas ! Ne laissez personne l’allaiter
    jusqu’à ce que tu l’aies porté au Messager de Dieu (saws) » Le lendemain matin,
    je le portai au Messager de Dieu (saws)… » et il conta la suite du
    récit.


    45. D’après Abou Hourayra (RA), le Messager
    de Dieu (saws) a dit : « Le fort n’est pas celui qui terrasse ses
    adversaires, mais seul est fort celui qui se maîtrise dans la colère ».


    46. Souleymân Ibn Chord (RA) a dit :
    « J’étais assis aux côtés du Prophète (saws) cependant que deux hommes
    échangeaient des injures. Le visage de l’un d’eux devint rouge et les veines de
    son cou se gonflèrent. Le Messager de Dieu (saws) dit : « Je connais
    certainement un mot qui, s’il le disait, ferait partir ce qu’il ressent. S’il
    disait : « Je me mets sous la protection de Dieu contre le Diable
    voué à la lapidation » cela ferait partir sa colère ». On dit alors à
    cet homme : « Mets-toi sous la protection de Dieu contre le Diable
    voué à la lapidation ». (URA)


    47. Selon Mou’adh Ibn Anas (RA), le Prophète
    (saws) a dit : « Celui qui refoule sa colère alors qu’il est capable
    de l’assouvir, Dieu Tout Puissant l’appelle le jour de la résurrection d’au-dessus
    les créatures et le laisse choisir ce qu’il veut parmi les Houris aux beaux
    yeux noirs ».


    48. Abou Hourayra (RA) rapporte qu’un homme
    dit au Prophète (saws) : « Donne-moi un bon conseil ! ». Il
    lui dit : « Ne te fâche jamais !». L’autre répéta plusieurs fois
    la même demande et, à chaque fois, il lui disait : « Ne te fâche
    jamais ! » (Rapporté par Al Boukâri)


    49. Selon Abou Hourayra (RA), Messager de
    Dieu (saws) a dit : « Le croyant et la croyante ne cessent d’être
    éprouvés dans leur corps, leurs enfants et leurs biens jusqu’à ce qu’ils
    rencontrent Dieu le Très-Haut sans avoir à répondre d’aucun péché ».
    (Rapporté par Tirmidhi)


    50. Ibn ‘Abbas (RA) raconte :
    « ‘Ouyayna Ibn Hisn vint une fois à Médine chez son neveu Al Hourr Ibn
    Qays qui était parmi les rares personnes que ‘Omar (RA) rapprochait de lui.
    (Les lecteurs du Coran formaient en effet l’entourage de ‘Omar et étaient ses
    conseillers, qu’ils fussent en âge mûr ou des adolescents). ‘Ouuyayna dit à son
    neveu : « Mon neveu ! Tu es introduit auprès de
    ‘Omar ; demande lui donc de m’accorder une audience ! ». ’Omar
    la lui accorda ; une fois entré chez ‘Omar, il lui dit : « Gare
    à toi, O Ibn Al Khattab ! Par Dieu, tu ne nous donnes pas en abondance et
    tu ne juges pas équitablement entre nous ». ‘Omar (RA) se fâcha tellement
    qu’il était sur le point de le frapper de sa colère. Al Hourr lui dit
    alors : « O Prince des Croyants ! Dieu le Très-Haut a dit à Son
    Prophète (saws) : « Sois peu exigent, ordonne selon la bonne coutume
    et détourne-toi des insensés » et cet homme fait partie des
    insensés ». Par Dieu ! ‘Omar, au simple rappel de ce verset ne le
    transgressa pas d’un pouce. Il respectait en effet scrupuleusement les
    prescriptions du Livre de Dieu exalté ». (Rapporté par Al Boukhari)


    51. Selon Ibn Mas’ud (RA), Messager de Dieu
    (saws) a dit : « Il va y avoir après moi du favoritisme et d’autres
    choses que vous n’aimerez pas ». On dit : « O Messager de
    Dieu ! Que nous ordonnes-tu de alors faire ? ». Il dit : « Vous
    remplissez vos obligations vis-à-vis des hommes et demandez à Dieu ce qui vous
    est dû ». (URA)


    52. D’après Abou Yahya Ouseyd (RA), un
    ansarité (Musulman de Médine) dit : « Messager de Dieu ! Peux-tu
    m’accorder une charge comme tu en as donné un tel ? ». Il lui
    dit : « Vous trouverez après moi quelque favoritisme. Acceptez-le
    avec patience jusqu’à ce que vous me rencontriez sur le bord de mon
    bassin »


    53. D’après Ibn Abi Awfâ (RA), le Messager de
    Dieu (saws), dans l’un de ses jours où il rencontra l’ennemi, attendit que le
    soleil penchât vers l’horizon et dit : « O gens ! Ne souhaitez
    pas la rencontre de l’ennemi et demander à dieu le salut. Mais une fois en face
    de lui, montrez-vous patients et sachez que le Paradis est à l’ombre des
    sabres ». Le Prophète (saws) ajouta : « Seigneur Dieu !
    Toi qui as fait descendre le Livre, qui divises le nuage et vaincs les
    coalitions, vaincs-les et donne-nous sur eux la victoire ! ». (URA)
    الحلاجي محمد
    الحلاجي محمد
    Servo di Allah


    Sesso : ذكر

    Numero di messaggi : 6995

    حديث رد: Riyad as-Salihin Le Jardin des Vertueux رياض الصالحين

    مُساهمة من طرف الحلاجي محمد السبت 24 سبتمبر - 15:03:38

    4-La sincérité (ou la véracité)





    Dieu le Très-Haut a dit :


    9.119 : « O vous qui avez cru ! Craignez Dieu et soyez avec les véridique ».


    33.35 : « … ceux et celles qui
    sont toujours véridiques et sincères ».


    47.21 : « S’ils tenaient leur promesse envers Dieu, ce serait pour eux bien meilleur ».


    Quant aux hadiths :


    54. D’après Ibn Mas’ud (RA), le Prophète
    (saws) a dit : « La sincérité mène aux œuvres de bien et les œuvres
    de bien mènent au Paradis. L’homme ne cesse de dire la vérité jusqu’à ce qu’on
    le mentionne auprès de Dieu sous le nom de véridique. Le mensonge mène aux
    mauvaises actions (à la rébellion contre Dieu) et les mauvaises actions mènent
    à l’Enfer. L’homme ne cesse de mentir jusqu’à ce qu’on le mentionne auprès de
    Dieu sous le nom de menteur ». (URA)


    55. Al Hasan Ibn ‘Ali (RA) a dit : J’ai
    appris du Messager de Dieu (saws) ce qui suit : « Laisse ce qui est
    douteux pour ce qui est sûr ; car la vérité est source de tranquillité et
    le mensonge est source d’inquiétude ». (Rapporté par Tirmidhi)


    56. Abou Soufyân Ibn Harb (RA), dans son long
    récit concernant Héraclès, a dit : « Héraclès nous demanda (au sujet
    du Prophète) : « Quelles sont les prescriptions qu’il vous
    fait ? ». Je répondis : « Il nous dit d’adorer Dieu seul et
    unique sans Lui rien associer, de laisser ce que disent nos pères (c'est-à-dire
    d’abandonner nos anciennes croyances). Il nous ordonne aussi de faire la
    prière, d’avoir des mœurs pures et de respecter les liens de parenté ».
    (URA)


    57. Sahl Ibn Houneyf (RA), un ancien de la
    bataille de Badr rapporte : « Le Prophète (saws) a dit :
    « Celui qui demande sincèrement à Dieu le Très-Haut de faire de lui un
    martyr, Dieu lui fait atteindre le degré des martyrs même s’il meurt dans son
    lit ». ‘Rapporté par Moslem)


    58. Selon Abou Hourayra (RA), le Messager de Dieu (saws) a dit :
    « L’un des anciens Prophètes (as) entreprit une campagne militaire. Il dit
    à son peuple : « Que s’abstiennent de me suivre celui qui vient
    d’épouser une femme et qui n’a pas encore eu avec elle les rapports qu’il
    désirait. Celui qui a construit une maison et n’en a pas encore posé la
    toiture. Celui qui a acheté des bêtes enceintes et qui attend la venue de leurs
    petits ». Quand il fut proche de la cité qu’il voulait assaillir ce fut
    l’heure de la prière de l’après-midi (‘Asr) ou un peu avant. (Il ne lui restait
    don peu de temps pour mener sa bataille avant la prière du Maghreb). Il dit au soleil : « Tu es
    sous les ordres (de Dieu) comme je le suis moi-même. Seigneur Dieu, arrête pour
    nous sa course ! » et le soleil s’arrêta jusqu’à ce que Dieu lui
    donnât victoire. Il fit un tas de butin et le Feu du ciel vint pour le dévorer
    (en signe d’agrément de Dieu) mais n’en fit rien (Dieu refusait cette
    offrande). Il dit : « L’un de vous a dérobé quelque chose de ce
    butin. Qu’un homme de chaque tribu s’avance pour me faire acte
    d’allégeance ! ». Quand la main de l’un d’eux toucha celle du Prophète, ce dernier lui dit :
    « Le voleur est dans ta tribu ». Ils apportèrent alors une tête d’or,
    comme la tête d’une vache. Il la plaça sur le reste du butin et le feu vint
    cette fois le dévorer. Il faut vous dire en effet que les butins de guerre
    n’ont jamais été permis à aucune nation avant nous (les Musulmans). Puis Dieu
    nous les rendit licites en voyant notre faiblesse et notre pauvreté ».
    (URA)


    59. D’après Hakim Ibn Hizâm (RA), Messager de
    Dieu (saws) a dit : « Le vendeur et l’acheteur restent libres
    (de conclure la vente ou de l’annuler) jusqu’à ce qu’ils se séparent. S’ils ont
    été sincères et s’ils n’ont rien caché des défauts de leurs marchandises, Dieu
    bénit leur vente. Mais s’ils ont caché ces défauts et s’ils ont menti, cela
    emporte sa bénédiction ». (URA)
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    حديث رد: Riyad as-Salihin Le Jardin des Vertueux رياض الصالحين

    مُساهمة من طرف الحلاجي محمد السبت 24 سبتمبر - 15:19:04

    5– Le contrôle permanent de Dieu





    Dieu le Très-Haut a dit :


    26.219 : « Dieu qui voit tes changements de position parmi ceux qui se prosternent (les prieurs) ».


    57.4 : « Il est avec vous là où vous soyez ».


    3.5 : « Rien n’échappe certainement à Dieu ni sur terre ni dans le ciel ».


    89.14 : « Ton Seigneur ne laisse rien échapper à Son observation vigilante ».


    40.19 : « Il sait le moindre regard qui trahit et ce que cachent les poitrines ».


    Les versets concernant ce chapitre sont très nombreux et bien connus.





    Pour ce qui est des hadiths, en voici quelques-uns :





    60. Le calife ‘Omar (RA) a dit :
    « Alors que nous étions un jour assis auprès du Messager de Dieu (saws),
    voilà que se présenta à nous un homme dont les vêtements étaient très blanc et
    les cheveux très noirs. Il ne portait aucune marque de voyage et nul parmi nous
    ne le connaissait. Il s’avança pour venir s’asseoir e, face du Prophète (saws),
    plaçant ses genoux contre les siens et posant les paumes de ses mains sur ses
    cuisses. Il dit au Prophète : « informe-moi, O Mohammad, sur
    l’Islam ! ». Le Messager de Dieu (saws) dit : « L’Islam
    consiste à attester qu’il n’y a pas de divinité autre que Dieu et que Mohammad
    est le Messager de Dieu. Il consiste aussi à observer correctement la prière, à
    s’acquitter de l’aumône légale (zakat), à faire le jeûne de Ramadhân et à
    effectuer le pèlerinage de la Mecque si
    on en a les moyens ». L’autre dit : « Tu as dit vrai ».
    Nous fûmes étonnés de voir cet homme s’informer auprès de lui et en même temps
    l’approuver. Puis il dit : « Informe-moi sur la foi ! ». Il
    lui dit : « La foi consiste aussi à croire à Dieu, en Ses anges, Ses
    livres, Ses Messagers et au jour dernier. Elle consiste aussi à croire au
    destin bon ou mauvais ». Il dit : « Tu as dit vrai ». Il
    dit encore : « Informe-moi sur la foi parfaite ! ». Il
    dit : « C’est le fait d’adorer Dieu comme si tu Le voyais, car si toi
    tu ne Le vois pas, Lui te voit ». Il dit : « Informe-moi sur
    l’Heure (du jugement dernier) ! ». Il dit : « Celui qui est
    interrogé n’en sait pas plus sur elle que celui qui l’interroge ». Il
    dit : « Informe-moi sur ses signes précurseurs ! ». Il
    dit : « Quand la femme donnera naissance à sa propre maîtresse. Quand
    tu verras le va-nu-pieds, les déguenillés et les gueux, gardiens de bêtes, se
    montrer chaque jour plus arrogants dans leurs constructions, voilà les signes
    de l’Heure ». Puis l’homme partit. Je restai un certain temps (trois
    jours) à ne rien demander sur cette affaire, puis le Messager de Dieu (saws) me
    dit : « ‘Omar ! Sais-tu qui est celui qui est venu
    m’interroger ? » Je dis : « Dieu et Son Messager le
    savent mieux que moi ». Il dit : C’est l’Ange Gabriel venu vous
    apprendre votre religion ». (Rapporté par Moslem)


    61. Selon Abou Dharr (RA) et Mou’adh Ibn
    Jabal (RA), le Messager de Dieu (saws) a dit : « Crains pieusement
    Dieu, quel que soit l’endroit où tu te trouves (seul ou avec des gens). Fais
    suivre la mauvaise action par la bone et voilà qu’elle l’efface. Sois affable
    et courtois avec les gens ».


    62. Ibn ‘Abbas (RA) a dit :
    « J’étais une fois assis en croupe sur la monture du Prophète (saws) quand
    il me dit : « Jeune homme ! Je vais t’enseigner ces quelques
    paroles : Observe les commandements de Dieu et Dieu te préservera. Observe
    les commandements de Dieu et tu trouveras Dieu à tes côtés. Quand tu demandes
    quelque chose, demande-la à Dieu. Quand tu as besoin d’aide, demande-la à Dieu.
    Sache que si tout le monde s’associait pour te faire du bien, ils ne pourront
    le faire que le bien que Dieu a déjà écrit pour toi. Que s’ils se coalisaient
    tous pour te faire du mal, ils ne pourraient te faire que le mal que Dieu a
    déjà écrit pour toi. Les calames (du destin) se sont depuis longtemps arrêtés
    d’écrire et l’encre des pages (du destin) est désormais bien sèche ».
    (Rapporté par Tirmidhi)


    Dans une autre version :
    « Observe les commandements de Dieu et tu Le trouveras devant toi. Cherche
    à connaître Dieu dans ton aisance et Il te connaître dans ta gêne. Sache que ce
    qui t’a raté ne pouvait t’atteindre et que ce qui t’a atteint ne pouvait te
    rater. Sache que la victoire va de pair avec la patience, que la guérison va de
    pair avec la maladie et qu’avec toute situation gênante il y a une situation
    aisée ».


    63. Anas (RA) a dit : « Vous faites
    certainement des choses qui son à vos yeux plus fines que les cheveux alors que
    du temps du Messager de Dieu (saws) nous les considérions comme des péchés
    mortels ».


    64. Selon Abou Hourayra (RA), le Prophète
    (saws) a dit : « Dieu le Très-Haut est jaloux. Ce qui provoque la
    jalousie de Dieu le Très-Haut c’est quand l’homme fait ce que Dieu lui interdit
    de faire ».


    65. Abou Hourayra (RA) rapporte qu’il a
    entendu dire le Prophète (saws) : « Dieu a voulu une fois éprouver
    trois des enfants d’Israël : Un lépreux, un teigneux et un aveugle. Il
    leur envoya donc un Ange (sous l’apparence humaine) qui alla trouver le lépreux
    et lui dit : « Quelle est la chose que tu aimerais le plus
    avoir ? » Il lui dit : « Un beau teint et une peau saine.
    Je voudrais aussi me débarrasser de ce qui provoque le dégoût des autres ».
    L’Ange lui passa la main sur le corps et voilà que partit son aspect repoussant
    et que lui fut donné un beau teint. Il lui demanda alors : « Quelle
    sorte de biens aimerais-tu le plus
    avoir ? ». Il dit : « Les chameaux » (ou les
    bovins, le narrateur à un doute). Il lui donna aussitôt une chamelle à son
    dixième mois de grossesse et lui dit : « Puisse dieu te la
    bénir ! »


    Puis il alla trouver le teigneux et lui
    demande : « Qu’aimerais-tu le plus avoir ? » Il
    dit : « Une belle chevelure afin de ne plus inspirer de
    dégoût ». L’Ange lui passa la main sur la tête et du coup il ne resta plus
    teigneux et eut une belle chevelure. Il lui dit alors « Quelle sorte de
    biens désirerais-tu le plus ? ». Il dit : « Les
    bovins ». Il lui donna une vache pleine et lui dit : « Que Dieu
    te la bénisse !».


    Il alla enfin trouver l’aveugle et lui
    demanda : « Quelle chose souhaiterais-tu le plus ? » Il
    dit : « Qu’on me rende la vue afin que je puisse voir les
    autres ». L’Ange lui passa la main sur les yeux et voilà qu’il vit de nouveau.
    Il lui dit : « Quelle sorte de biens aimerais-tu le plus
    avoir ? » Il dit : « Les ovins », et il lui donna une
    brebis prolifique. Les deux premiers eurent un produit abondant et le troisième
    se vit naître plusieurs agneaux. Si bien que l’un d’eux eut bientôt une vallée
    pleine de chameaux, l’autre une vallée pleine de bovins et le dernier une
    vallée pleine d’ovins.


    Puis l’Ange alla trouver le lépreux en
    prenant l’ancienne apparence du lépreux et lui dit : « Je suis un
    malheureux voyageur complètement coupé de ses ressources. Nul ne peut répondre
    à mes besoins si ce n’est Dieu et toi. Aussi je te demande, au nom de Celui qui
    t’a donné ce beau teint, cette peau saine et ces abondantes richesses, de me
    donner un seul chameau afin que je puisse poursuivre mon voyage. » Il lui
    dit : « Je paie déjà assez d’impôts ». Il dit : « Il
    me semble bien te connaître ; est-ce que tu ne serais pas cet ancien
    lépreux repoussé par les autres et pauvre ? » Il dit : « J’ai
    plutôt hérité ces richesses de mes nobles ancêtres ». Il dit :
    « Si tu mens, que Dieu te ramène à ton premier état ! »


    Puis il alla trouver le teigneux en se
    présentant sous l’aspect qu’il avait avant sa guérison. Il lui demanda la même
    chose qu’à son compagnon et lui posa les mêmes questions. Il eut les mêmes
    réponses. Il lui dit : « Si tu mens, que Dieu te ramène à ton premier
    état ! »


    Il alla enfin trouver le troisième sous
    l’apparence d’un pauvre aveugle et lui dit : « Je suis un homme
    misérable et un voyageur complètement coupé de ses ressources. Nul aujourd’hui
    ne peut répondre à mes besoins si ce n’est Dieu et toi. Aussi je te demande, au
    nom de Celui qui t’a rendu la vue, de me donner un seul mouton pour me
    permettre de subvenir aux frais de mon voyage ». Il lui dit :
    « J’étais effectivement aveugle et Dieu m’a rendu la vue. Prends ce que tu
    veux et laisse ce que tu veux. Par Dieu, je ne te demanderai jamais de me
    rendre quelque chose que tu auras prise au nom de Dieu Tout Puissant ».
    L’Ange lui dit alors : « Garde tes richesse car j’ai voulu seulement
    vous mettre à l’épreuve. Ainsi donc Dieu t’a accordé Sa satisfaction et a
    frappé de Sa colère tes deux compagnons. (URA)


    66. Selon Abou Ya’la Ibn Aws (RA), le Prophète
    (saws) a dit : « Le sage est celui qui se demande des comptes à
    lui-même et qui agit en vue de ce qui vient après la mort. Et l(incapable est
    celui qui se laisse guider par ses passions tout en nourrissant au sujet de
    Dieu de vais espoirs ». (Rapporté par Tirmidhi)


    67. Selon Abou Hourayra (RA), le Messager de
    Dieu (saws) a dit : « Comme signe de bonne appartenance de quelqu’un
    à l’Islam c’est son abstention de tout ce qui ne le regarde pas ».
    (Rapporté par Tirmidhi)


    68. Selon ‘Omar (RA), le Prophète (saws) a
    dit : « On ne demande pas à l’homme pourquoi il a frappé sa
    femme ». (Rapporté par Abou Dâoud)
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    حديث La piété (ou la crainte de Dieu

    مُساهمة من طرف الحلاجي محمد الثلاثاء 18 أكتوبر - 13:26:21

    6– La piété (ou la crainte de Dieu)





    Dieu le Très-hAut a dit :


    3.102 : O vous qui avez cru !
    Craignez Dieu à Sa juste mesure.


    64.16 : Craignez donc Dieu autant que vous le pouvez.


    33.70 O vous qui avez cru ! Craignez pieusement Dieu et ayez un langage pertinent et juste.





    Les versets concernant la piété sont nombreux et bien connus.





    65.2 et 3 Celui qui craint Dieu, Dieu lui aménage une issue. Il lui accorde Ses biens d’où il ne s’y attend pas.


    8.29 : Si vous craignez pieusement Dieu, Il vous donnera un pouvoir de discernement, rachètera
    pour vous vos mauvaises actions et vous absoudra. Dieu possède la générosité immense.





    Quant aux hadiths en voici quelques-uns :





    69. Abou Hourayra (RA) a dit : « On a demandé au Messager de Dieu (saws) : « Quel est le plus noble des
    hommes ? » Il dit : « C’est le plus pieux d’entre eux ». On lui dit : « Ce n’est pas à ce sujet que nous interrogeons ». Il dit : « C’est alors Joseph, Prophète de Dieu, fils de Prophète de Dieu, lui-même fils de l’ami intime de Dieu (Abraham) ». Ils dirent : « Ce n’est pas à ce sujet que nous t’interrogeons ». Il dit : « C’est alors au sujet des souches des arabes que vous m’interrogez ? Sachez alors que les meilleurs d’entre eux dans la période préislamique sont les meilleurs dans l’Islam une fois qu’ils ont bien compris la vérité coranique ».


    70. Selon Abou Sa’id Al Khoudrî (RA), le Prophète (saws) a dit : « Ce bas monde est doux et tendre (mot à
    mot : vert). Dieu va vous en donner la lieutenance afin de voir votre comportement. Méfiez-vous de ce bas monde ainsi que des femmes car c’est à travers les femmes que les fils d’Israël connurent leur première
    tentation ». (Rapporté par Moslem).


    71. D’après Ibn Mas’ud (RA), le Prophète (saws) disait : « Seigneur Dieu ! Je te demande la bonne direction, Ta crainte, la pureté de l’âme et la richesse (du cœur) ». (Rapporté par Moslem)


    72. ‘Adiyy Ibn Hâtem Attâ’î (RA) a dit :
    « J’ai entendu le Messager de Dieu (saws) dire : « Celui qui a fait serment de faire quelque chose puis trouve autre chose à faire de plus conforme à la crainte de Dieu, qu’il fasse cette dernière ! »


    73. Abou Oumama Al Bâhilî a dit :
    « J’ai entendu le Messager de Dieu (saws) dire dans son sermon du pèlerinage d’adieu : « Craignez pieusement Dieu, faites vos cinq prières quotidiennes, observez le jeûne de votre mois (Ramadhân), acquittez l’aumône légale de vos biens et obéissez à vos chefs et vous serez alors dans le Paradis de votre Seigneur ». (Rapporté par Tirmidhi)
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    حديث La foi convaincue et la pleine confiance en Dieu

    مُساهمة من طرف omar الخميس 20 أكتوبر - 17:10:44

    La foi convaincue et la pleine confiance en Dieu



    Dieu le Très-Haut a dit :


    33.22 : Quand les croyants virent les
    coalisés, ils dirent : « Voilà ce que Dieu nous a promis ainsi
    que Son Messager et Dieu a dit vrai de même que son Messager ».


    Cela ne fit qu’augmenter leur foi et leur
    soumission à Dieu.


    3.173 et 174 : Ceux à qui les gens
    dirent : « Les gens ont mobilisés pour vous (des multitudes).
    Craignez-les donc ! » Cela augmenta leur foi et dirent :
    « Il nous suffit d’avoir Dieu et quel bon défenseur ! » Ils
    retournèrent par un bienfait de dieu et un effet de Sa générosité sans être
    touchés par aucun mal. Il poursuivirent la pleine satisfaction de Dieu et Dieu
    a une générosité immense ».





    25.58 : « Remets- t-en au Vivant
    qui ne meurt jamais ! »


    14.11 : « C’est à Dieu que
    doivent s’en remettre les Croyants »


    3.159 : « Une fois que ta
    décision est prise, remets-t-en à Dieu ».


    Les versets dans ce sens sont nombreux et
    bien connus.


    Dieu le Très-Haut a dit encore :


    65.3 : « Celui qui s’en remet à
    Dieu, Dieu lui suffit ».


    8.2 : « Les croyants sont
    uniquement ceux-là dont les cœurs se remplissent de crainte à l’évocation de
    Dieu, qui, lorsqu’on leur récite Ses versets, en acquièrent davantage de foi et
    s’en remettent à leur Seigneur ».


    Pour ce qui est des hadiths :


    74. Ibn ‘Abbas (RA) a dit : « Le Messager
    de Dieu (saws) a dit : « On a fait défiler devant moi les communautés
    religieuses (ou nations). Je vis alors un tel prophète et avec lui moins de dix
    adeptes, tel autre avec un ou deux partisans et un tel autre n’en ayant aucun.
    Tout à coup on éleva vers moi une foule énorme et je crus que c’était ma
    communauté. Mais on me dit : « Voilà Moïse et sa nation. Regarde
    plutôt à l’horizon ». Je regardai et vis apparaître des masses
    innombrables. On me dit alors ; « Regarde de l’autre côté de
    l’horizon » et voilà surgir une foule immense. « C’est tout cela ta
    nation et, avec elle, soixante dix mille hommes qui entreront au Paradis sans
    subir aucun jugement et aucun tourment ». Puis il se leva et rentra chez
    lui. Les gens se mirent alors à conjecturer sur ces bienheureux qui entreront
    au Paradis sans jugements ni tourments. Certains dirent : « C’est
    sans doute ceux qui ont été les compagnons du Prophète (saws) ». D’autres
    dirent : « Ce sont peut-être ceux qui sont nés en Islam et n’ont
    ainsi jamais rien associés à Dieu ». On fit d’autres supputations. C’est
    alors que le Messager de Dieu (saws) se présenta à eux de nouveau et leur
    dit : « A propos de quoi discutez-vous ainsi ? » Ils lui
    dirent l’objet de leurs discussions et il dit : « Ce sont plutôt ceux
    qui ne soignent pas par les incantations et ne se font pas soigner par elles.
    Ceux qui ne croient point au mauvais augure et qui s’en remettent en tout à
    leur Seigneur ». Juste à ce moment se leva ‘Oukkâsha Ibn Mohsin qui
    dit : « Prie Dieu pour que j’en sois ! » Il lui dit :
    « Tu es effectivement l’un de ceux là ». Quelqu’un d’autre se leva
    pour faire la même demande. Il lui dit : « C’est là une faveur où t’a
    déjà précédé ‘Oukkaâsha » (URA)


    75. D’après Ibn ‘Abbas (RA), le Messager de
    Dieu (saws) disait : « Seigneur Dieu ! Je me soumis à Ta
    volonté, j’ai cru en Toi, je m’en suis remis à Toi ; c’est vers Toi que je
    suis retourné et c’est par Toi que j’ai pris à partie (mes adversaires).
    Seigneur Dieu ! Je me mets sous la protection de Ta Toute Puissance, nul
    Dieu autre que Toi, afin que Tu ne m’égares pas. C’est Toi le Vivant qui
    pourvoit à la subsistance et à la sauvegarde de toute chose, qui ne meurt pas
    tandis que les génies et les humains meurent » (URA).


    76. Ibn ‘Abbas (RA) a dit : « Dieu
    nous suffit et quel bon défenseur ! » C’est la formule prononcée par
    Abraham (as) quand on le jeta au feu. Elle a été de même prononcée par Mohammad
    (saws) quand on lui dit : « Les gens ont mobilisé des masses contre
    vous, craignez-les ». Cela augmenta leur foi et ils dirent :
    « Dieu nous suffit et quel bon défenseur ! ». (Rapporté par Al
    Boukhari)


    Dans une autre version de Boukhari, selon
    Ibn ‘Abbas (RA), il dit : « Les dernières paroles prononcées par
    Abraham (as) quand on le jeta au feu furent : « Dieu me suffit et
    quel bon défenseur : »


    77. Selon Abou Hourayra (RA), le prophète
    (as) a dit : « Il entrera au Paradis des gens dont les cœurs sont
    comme ceux des oiseaux ». (Rapporté par Moslem)


    On dit que cela veut dire qu’ils s’en
    remettent à Dieu comme le font les oiseaux. On dit aussi que leurs cœurs sont
    sensibles comme ceux des oiseaux.


    78. On rapporte au sujet de Jaber (RA) qu’il
    a accompagné le Messager de Dieu (saws) dans l’une de ses campagnes vers le Nejd. Quand le Messager de Dieu (saws) rebroussa chemin,
    il rebroussa chemin avec eux et la caravane les rejoignit dans une vallée
    pleine de grands arbres épineux. Le Messager de Dieu (saws) mit pied à terre et
    les gens se dispersèrent pour se placer à l’ombre des arbres : « Le
    Messager de Dieu (saws) s’installa sous un grand arbre. Il y accrocha son sabre
    et nous plongeâmes tous dans le sommeil. Tout à coup le Messager de Dieu (saws)
    nous appela et auprès de lui se tenait un bédouin. Il dit : « Cet
    individu a dégainé contre moi mon propre sabre alors que je dormais. Je me suis
    réveillé alors qu’il le tenait nu. Il me dit : « Qui te protège de
    moi ? » Je dis : « Dieu » trois fois de suite . Il ne
    le chatia pas et s’assit. ». (URA)


    Dans une autre version, Jâber a dit :
    « Nous étions avec le Messager de Dieu (saws) à Dhâtirriqâ’. Etant
    parvenus à un arbre à l’ombre dense, nous y laissâmes le Messager de Dieu
    (saws). L’un des idolâtres arriva alors que le sabre du Messager de Dieu (saws)
    était accroché à l’arbre. Il le dégaina et dit : « As-tu peur de
    moi ? » Il lui dit : « Non ». Il dit :
    « Qui te protège de moi ? » Il
    dit : « Dieu » et dans la version de Abou Bakr Al Isma’ilî
    (dans son recueil de Hadith authentifiés) il dit : « Qui te protège
    de moi ? » Il dit : « Dieu ». Le sabre tomba
    alors de sa main et le Messager de Dieu (saws) le saisit et lui dit à son
    tour : « Qui te protège de moi ? » L’autre
    dit : « Sois le meilleur preneur ! » Il dit :
    « Non. Mais je te promets de ne plus te combattre ». Il lui rendit sa
    liberté. Quand l’homme revint à ses compagnons il leur dit : « Je
    reviens à vous de chez le meilleur des gens ».


    79. ‘Omar (RA) a dit : « J’ai
    entendu dire le Messager de Dieu (saws) : « Si vous vous en remettez
    à Dieu comme il convient de s’en remettre à Lui, Il vous apportera votre
    subsistance comme Il l’apporte aux oiseaux qui quittentle matin leur nid le
    ventre creux pour y rentrer le soir le ventre plein. » (Rapporté par
    Tirmidhi)


    80. Selon Al Barâ (RA), le Messager de Dieu
    (saws) a dit : « O untel ! Quand tu te mets au lit dis :
    « Je soumets ma personne à Toi. Je tourne mon visage vers Toi, je m’en
    remets en toute chose à Toi et je place mon dos sous Ta protection espérant Ta
    récompense et craignant Ton châtiment. On ne peut se réfugier de Toi ni être
    sauvé de Toi en dehors de Toi. Je crois en Ton livre que tu as fait
    descendre et à Ton Prophète que Tu as
    envoyé ». Si tu meurs cette nuit, tu mourras ainsi dans la foi conforme à
    la saine nature (l’Islam) et si tu te réveilles le matin ce sera un bon
    réveil ». (URA)


    Dans une autre version de Moslem et Al Boukhari,
    rapportée selon Al Barâ : « Le Messager de Dieu (saws) a
    dit : « Quand tu vas au lit fais les mêmes ablutions que pour la
    prière, puis étends-toi sur le côté droit et dis (comme précédemment). Puis il
    dit : « Fais de ces paroles la dernière chose que tu
    dis ».


    81. Abou Bakr (le véridique) (RA) qui fut, de
    même que son père et sa mère, compagnon du Prophète (saws) a dit :
    « Quand nous étions (lui et le Prophète) dans la grotte (où ils s’était
    cachés dans leur fuite vers Médine), je regardais les pieds des idolâtres qui
    étaient juste au-dessus de nous et je dis : « O Messager de Dieu
    (saws) ! Si l’un d’eux regardait au-dessous de ses pieds, il nous
    verrait ». Il dit : « Que penses-tu, O Abou Bakr ! de
    deux compagnons dont le troisième est Dieu ? » (URA)


    82. La mère des Croyants (l’épouse du
    Prophète) Oummou Salma (RA) a dit : « Quand le Prophète (saws)
    sortait de la maison, il disait : « Au nom de Dieu. Je m’en remets à
    Dieu. Seigneur Dieu ! Je me mets sous Ta protection afin de ne point
    m’égarer ni égarer personne, afin de ne pas glisser dans l’erreur ni d’y être
    poussé, afin de ne commettre aucune injustice et de ne pas en subir, de ne
    point me comporter en insensé ni d’être victime des insensés ! «
    (Rapporté par Abou Dâoud et Tirmidhi)


    83. D’après Anas (RA), le Messager de Dieu
    (saws) a dit : « Celui qui dit (il voulait dire : en sortant de
    chez lui) : « Au nom de Dieu. Je m’en remets à Dieu. Il n’y a de
    force ni de puissance que par Dieu » on lui dit : « Tu as été
    bien guidé. On t’a épargné le mal de tes ennemis. Tu es sous la protection de
    Dieu et écarte-toi du chemin du diable ». (Rapporté par Abou Dâoud,
    Tirmidhi, Annasâ’i et d’autres).


    Abou
    Dâoud a ajouté : « Le Diable dit alors à un autre diable :
    « Que peux-tu bien faire à un homme qui a été placé sur le droit chemin,
    qui a été préservé du mal de ses ennemis et qui est sous la protection de
    Dieu ? »


    84. Anas (RA) a dit : « Deux frères
    vivaient du temps du Prophète (saws). L’un d’eux se rendait régulièrement chez
    le Prophète (saws) et l’autre s’adonnait à son métier. Ce dernier se plaignit
    auprès du Prophète (saws) de l’oisiveté de son frère. Il lui dit :
    « Qui sait si tu ne reçois ta subsistance à cause de lui ? »

      الوقت/التاريخ الآن هو الجمعة 19 أبريل - 15:00:58