La sincérité et la présence de l’intention
Dieu le très haut a dit :
1. Chapitre 98 v 48 : « On ne leur avait pourtant ordonner que d’adorer Dieu, de Lui consacrer à Lui seul toute
dévotion, loin de tout associationnisme idolâtre, de pratiquer correctement la prière et de donner l’aumône légale. »
2. Chapitre 78 v 37, parlant des offrandes
qu’on sacrifie à Dieu : « Jamais ne parviendra à Dieu leur viande ni
leur sang, mais ce qui Lui parvient de votre part c’est la piété. »
3. Chapitre 3 v 29 : « Dis : Que vous cachiez ce qui est dans vos poitrines (for intérieur) ou que vous le
montriez, Dieu le sait
Quand au Hadiths, nous en citons les suivants:
1- Le calife ‘Omar (DAS) a dit : J’ai entendu
le Messager de Dieu (saws) dire
« Les actions ne valent que par les
intentions et chacun n’a pour lui que ce qu’il a eu réellement l’intention de
faire. Celui qui s’est exilé par amour pour Dieu et de son messager, son exile
est pour Dieu et son messager. Celui qui s’est exilé pour parvenir à des biens
de ce bas monde ou pour épouser une femme, son exile est pour la raison qui l’y
a poussé. » (URA Boukhari Moslem)
2- La mère des croyante, ‘Aisha (DAS) a dit : le
Messager de Dieu (saws) a dit « Une armée se mettra en marche ( à la fin des temps ) pour détruire la
Kaaba. Quand elle sera dans une zone désertique, la terre les engloutira tous,
du premier jusqu’au dernier. Elle ajouta « J’ai dit : O Messager
de Dieu ! Comment seront-ils engloutis du premier au dernier alors qu’il y
aura parmi eux leurs subordonnés (qui sont astreints à les suivre) ainsi que
des étrangers à eux ? » Il dit « Ils seront engloutis du premier
au dernier puis ressusciteront chacun selon sa propre intention » (URA Boukhari Moslem)
3- Aisha (DAS) a
rapporté ce Hadith : « Plus d’exil après la libération de ma
Mecque ; mais il n’y a plus dorénavant qu’une sortie pour la guerre sainte
ou pour toute autre bonne intention. Quand on vous appelle au combat,
répondez-y. » (Hadith authentique)
Cela veut dire qu’on ne s’exile plus de la Mecque car elle est désormais terre d’Islam.
4- Jaber Ibn ‘Abdullah Al Ansari (DAS) a dit :
« Nous étions avec le Prophète (saws) à l’expédition de Tabouk lorsqu’il
dit « Il y a certainement à Médine des hommes qui, dans toute marche que
vous faites et dans toute la vallée que vous traversez, sont avec vous :
ce sont ceux qui y ont été retenus par la maladie » Dans une autre
version : « Ils partagent avec vous le salaire de vos œuvres
(Rapporté par Moslem et Boukhari à partir de Anas (DAS) qui a dit :
« Nous étions avec le Prophète (saws), de retoure de l’expédition de
Tabouk, quand il dit « Des gens derriere nous à Medine, il n’est pas un
sentier de montagne ou de vallée qu’on parcourt sans qu’ils n’y soient avec nous. »
5- Abou Yazid Ma’n Ibn yazid Al Akhnas (DAS), tous les
trois Compagnons du Prophète (saws), a dit : « Mon père Yazid avait
sorti quelque dinars pour en faire aumône. IL les plaça chez un homme de la
mosquée. Je vins alors les prendre et je suis allé avec les dinars vers mon
père. » Il dit : « Par Dieu, ce n’est pas à toi que je les
destinais. » Je me plaignais auprès du Messager de Dieu (saws) qui dit :
« Toi, Yazid, tu as eu le salaire de ce que tu avais l’intention de faire,
et toi, Ma’n, tu n’as pris que ce qui te
recevait de plein droit. » (Al Boukhari)
6- Da’d Ibn Abi Waqqas (DAS), l’un des dix qui à qui le
Prophète (saws) a annoncé qu’ils iraient au Paradis, a dit : « Le
Messager de Dieu (saws) vint me rendre visite alors que j’étais gravement
malade dans l’année du pèlerinage d’adieu. Je lui dis : «O Messager de
Dieu ! Ma maladie a atteint le degré que tu vois cependant que j’ai de
l’argent et n’ai qu’une fille pour m’hériter. Puis-je faire aumône des deux
tiers de ma fortune ? » Il dit : « Non » Je dis :
«Et un tiers ? O Messager de Dieu ! » Il dit : «Du
tiers et le tiers est déjà beaucoup. Il vaut mieux que tu laisses tes héritiers
riches plutôt que les laisser à la charge des autres, tendant la main aux gens.
Jamais tu ne feras une dépense désirant par elle le Visage de Dieu sans
que tu en aies la récompense, même par simple bouchée que tu mets dans la
bouche de ta femme.» Je dis : « O Messager de Dieu ! Est-ce que
Dieu va me laisser à la Macque après le départ de ces compagnons (à
Médine) ? » Il dit : « Aussi longtemps que tu y seras
laisser et que tu y feras une action ou tu ne désireras que le Visage de Dieu,
cela t’élèvera d’un degré. Puis qui sait si tu ne seras pas laissé à la Mecque
pour que ta présence y soit un bien pour certains et un mal pour
d’autres ? Seigneur Dieu ! Mais celui qui est à plaindre c’est Sa’d
Ibn Khawla . » Le Messager de Dieu (saws) compatit ainsi à son infortune et lui
implora la miséricorde Dieu pour son décès à la Mecque (plutôt qu’a Médine). (URA)
7- Abou Hourayra (DAS) a dit : Le Messager de Dieu
(saws) a dit : « Dieu exalté ne regarde nei vos corps ni vos images,
mais Il regarde vos cœurs. » (Moslem)
8-Abou Musa Al Ash’ai (DAS) a dit : « On
demanda au Messager de Dieu (saws) lequel de ces trois combattants combat sur
le chemin de Dieu :
·
L’homme qui combat par bravoure.
·
L’homme qui combat par esprit partisan.
·
L’homme qui combat par pure ostentation.
Le Messager de Dieu (saws) a dit :
« Celui qui combat pour que la parole de Dieu soit la plus haute, c’est ce
combat qui est sur la voie de Dieu. » (URA)
9- Abou Bakra (DAS) a dit : Le Messager de Dieu
(saws) a dit : « Quand deux Musulman croisent le fer, le tuer et le
tué tous deux en Enfer. » Je dis : « O Messager de Dieu ! Nous
sommes d’accord pour le tueur, mais comment le tué va-t-i aussi en Enfer ? »
Il dit : « Il aurait tout fait pour tuer son compagnon. » (URA)
10- Abou Hourayra (DAS) a dit : Le Messager de Dieu
(saws) a dit : » La prière de l’homme en groupe dépasse en valeur sa
prière dans son marché ou dans sa maison de vingt trois à trente degrés, et ce
parce que lorsque l’un d’eux fait ses ablutions
en respectant les règles, puis s’en va à la mosquée ne visant que la
prière, n’y étant poussé que par la prière, il ne fait point un seul pas sans
qu’on l’élève cela d’un d’un degrés et qu’on le soulage de d’un péché juqu’a ce
qu’il entre à la moquée. Une fois dans la mosquée, il est considéré en tat de
prière tant que c’est la prière qui l’y retient. Les anges ne cessent de bénir
l’un de vous tant qu’il est dans la place ou il a prié, disant : « Seigneur
Dieu ! Accorde-lui Ta miséricorde. Seigneur Dieu ! Accorde-lui Ton
absolution. Seigneur Dieu ! Accepte son repentir. » et ce tant qu’il
n’y fait aucun torr et tant que ses ablutions ne sont pas rompues. » (URA)
11-Selon ‘Abdullah Ibn ‘Abbas (DAS), Le Messager de Dieu
(saws) a dit parmi ce qu’il a raconté sur son Seigneur glorifié et
exalté : « Dieu a fait mentionner par écrit (par les deux Anges
gardiens attaché à chaque personne) les bonnes actions et les mauvaises »,
puis, il a donné cet éclaircissement : « Celui qui a eu l’intention
de faire une bonne action mais n’a pu la réaliser, Dieu, glorifié et exalté, la
lui inscrit comme une bonne action entière. S’il a eu l’intention de la faire
et s’il l’a exécutée, Dieu lui inscrit pour elle une bonne action supérieure de
dix à sept fois et davantage encore. S’il a eu l’intention de commettre une
mauvaise action, et s’il ne la fait pas, Dieu la lui inscrit comme une bonne
action entière. S’il a eu l’intention de la faire et s’il la fait, Dieu la lui
inscrit comme une seule mauaise action. » (URA)
12- ‘Abdullâh Ibn ‘Omar (Ra) a dit : J’ai entendu le
Messager de Dieu (saws) dire : « Trois hommes de ceux qui étaient
avant vous se mirent en route jusqu’à la tombée du soir qui, les fit entrer
dans une grotte. Ils dirent alors : « Vous ne serez libérées de ce
rocher que si vous invoquez Dieu exalté au nom de vos bonnes actions
passées ». L’un d’eux dit : « Seignenur Dieu ! J’avais deux
parents âgés et je ne donnais jamais à boire son lait à personne avant eux, que
ce soit une personne de ma famille ou de mes esclaves. Un jour j’ai mené paître
mes animaux dans un endroit éloigné, si bien que mes parents se sont endormis
avant mon retour. J’ai trait pour eux leur part de lait et je les ai trouvés
endormis. Il m’a cependant répugné de les réveiller ou de donner leur lait à ma
famille ou à des esclaves. J’ai donc patienté, tenant le bol dans ma main,
attendant ainsi leur réveil jusqu’à la pointe du jour, alors que mes enfants
criaient de faim à mes pieds. Ils se réveillèrent enfin et burent leur lait.
Seigneur Dieu ! Si j’ai fait cela dans l’espoir de voir Ton Visage,
libère-nous de cette pierre qui nous emprisonne ». Le rocher se
déplaça un peu mais pas assez pour les laissez sortir. Le second dit :
« Seigneur Dieu ! J’avais une cousine que j’aimais par-dessus tout au
monde (dans une autre version : que j’aimais aussi fort que l’homme peut aimer les femmes). Je lui
faisais des propositions malhonnêtes mais elle s’y est toujours refusée.
Jusqu’à ce qu’une année de grande disette la poussât à s’adresser à moi. Je lui
donnai alors cent vingt dinars à condition qu’elle se donnât à moi et c’est ce
qu’elle accepta. Une fois que je me suis installé entre ses deux jambes, elle
dit : « Crains Dieu et ne romps le cachet (= l’hymen) que dans la
légitimité (du mariage) ! ». Je la laissai alors bien qu’elle fût
pour moi l’être le plus cher et je lui ai quand même abandonné l’or que je lui
avais donné. Seigneur Dieu ! Si j’ai fait cela dans l’espoir de voir Ton
Visage, sors-nous de notre prison ». Le rocher se déplaça encore un peu
mais pas assez pour les faire sortir. Le troisième dit : « Seigneur
Dieu ! J’ai pris à mon service des salariés que j’ai rétribués sauf l’un
d’eux qui partit en me laissant son salaire. Je le lui fis fructifier jusqu’à
en faire une grande fortune. Après un certain temps, il vint me dire :
« O esclave de Dieu ! Donne-moi mon salaire ! ». Je lui
dis : « Tout ce que tu vois là comme chameaux, bovins, ovins et
esclaves est le produit de ton salaire ». Il dit : « O esclave
de Dieu ! Est-ce que tu te moques de moi ? ». Je dis :
« Je ne me moque point de toi » !. Il prit alors tous ces biens
et les conduisit chez lui sans rien en laisser. Seigneur Dieu ! Si j’ai
fait cela dans l’espoir de voir Ton Visage, sors nous de cette
prison ! ». Le rocher s’écarta alors et ils partir en
marchant ».
Commentaire : Ce hadith recommande aux éprouvés d’invoquer la miséricorde de Dieu au nom de
leurs bonnes actions passées. Les prières que nous adressons à Dieu pour
L’invoquer dans la gêne ou la peur sont comparées à un oiseau dont nos bonnes
actions seraient les ailes, comme cela est si bien exprimé dans le verset 10 du
chapitre 35 du Coran : « A lui monte le bon parler et la bonne action l’élève ».
Il exhorte d’autre part à la piété filiale poussée ici au degré de la
dévotion ; il exhorte à la pureté des mœurs et à la magnanimité ; il
exhorte enfin à l’honnêteté scrupuleuse et au respect du dépôt. Ce sont là
vraiment quelques éléments majeurs de la noblesse de l’âme et de tout ce qui
différencie l’homme, en tant que tel, de la bête asservie par Satan
Dieu le très haut a dit :
1. Chapitre 98 v 48 : « On ne leur avait pourtant ordonner que d’adorer Dieu, de Lui consacrer à Lui seul toute
dévotion, loin de tout associationnisme idolâtre, de pratiquer correctement la prière et de donner l’aumône légale. »
2. Chapitre 78 v 37, parlant des offrandes
qu’on sacrifie à Dieu : « Jamais ne parviendra à Dieu leur viande ni
leur sang, mais ce qui Lui parvient de votre part c’est la piété. »
3. Chapitre 3 v 29 : « Dis : Que vous cachiez ce qui est dans vos poitrines (for intérieur) ou que vous le
montriez, Dieu le sait
Quand au Hadiths, nous en citons les suivants:
1- Le calife ‘Omar (DAS) a dit : J’ai entendu
le Messager de Dieu (saws) dire
« Les actions ne valent que par les
intentions et chacun n’a pour lui que ce qu’il a eu réellement l’intention de
faire. Celui qui s’est exilé par amour pour Dieu et de son messager, son exile
est pour Dieu et son messager. Celui qui s’est exilé pour parvenir à des biens
de ce bas monde ou pour épouser une femme, son exile est pour la raison qui l’y
a poussé. » (URA Boukhari Moslem)
2- La mère des croyante, ‘Aisha (DAS) a dit : le
Messager de Dieu (saws) a dit « Une armée se mettra en marche ( à la fin des temps ) pour détruire la
Kaaba. Quand elle sera dans une zone désertique, la terre les engloutira tous,
du premier jusqu’au dernier. Elle ajouta « J’ai dit : O Messager
de Dieu ! Comment seront-ils engloutis du premier au dernier alors qu’il y
aura parmi eux leurs subordonnés (qui sont astreints à les suivre) ainsi que
des étrangers à eux ? » Il dit « Ils seront engloutis du premier
au dernier puis ressusciteront chacun selon sa propre intention » (URA Boukhari Moslem)
3- Aisha (DAS) a
rapporté ce Hadith : « Plus d’exil après la libération de ma
Mecque ; mais il n’y a plus dorénavant qu’une sortie pour la guerre sainte
ou pour toute autre bonne intention. Quand on vous appelle au combat,
répondez-y. » (Hadith authentique)
Cela veut dire qu’on ne s’exile plus de la Mecque car elle est désormais terre d’Islam.
4- Jaber Ibn ‘Abdullah Al Ansari (DAS) a dit :
« Nous étions avec le Prophète (saws) à l’expédition de Tabouk lorsqu’il
dit « Il y a certainement à Médine des hommes qui, dans toute marche que
vous faites et dans toute la vallée que vous traversez, sont avec vous :
ce sont ceux qui y ont été retenus par la maladie » Dans une autre
version : « Ils partagent avec vous le salaire de vos œuvres
(Rapporté par Moslem et Boukhari à partir de Anas (DAS) qui a dit :
« Nous étions avec le Prophète (saws), de retoure de l’expédition de
Tabouk, quand il dit « Des gens derriere nous à Medine, il n’est pas un
sentier de montagne ou de vallée qu’on parcourt sans qu’ils n’y soient avec nous. »
5- Abou Yazid Ma’n Ibn yazid Al Akhnas (DAS), tous les
trois Compagnons du Prophète (saws), a dit : « Mon père Yazid avait
sorti quelque dinars pour en faire aumône. IL les plaça chez un homme de la
mosquée. Je vins alors les prendre et je suis allé avec les dinars vers mon
père. » Il dit : « Par Dieu, ce n’est pas à toi que je les
destinais. » Je me plaignais auprès du Messager de Dieu (saws) qui dit :
« Toi, Yazid, tu as eu le salaire de ce que tu avais l’intention de faire,
et toi, Ma’n, tu n’as pris que ce qui te
recevait de plein droit. » (Al Boukhari)
6- Da’d Ibn Abi Waqqas (DAS), l’un des dix qui à qui le
Prophète (saws) a annoncé qu’ils iraient au Paradis, a dit : « Le
Messager de Dieu (saws) vint me rendre visite alors que j’étais gravement
malade dans l’année du pèlerinage d’adieu. Je lui dis : «O Messager de
Dieu ! Ma maladie a atteint le degré que tu vois cependant que j’ai de
l’argent et n’ai qu’une fille pour m’hériter. Puis-je faire aumône des deux
tiers de ma fortune ? » Il dit : « Non » Je dis :
«Et un tiers ? O Messager de Dieu ! » Il dit : «Du
tiers et le tiers est déjà beaucoup. Il vaut mieux que tu laisses tes héritiers
riches plutôt que les laisser à la charge des autres, tendant la main aux gens.
Jamais tu ne feras une dépense désirant par elle le Visage de Dieu sans
que tu en aies la récompense, même par simple bouchée que tu mets dans la
bouche de ta femme.» Je dis : « O Messager de Dieu ! Est-ce que
Dieu va me laisser à la Macque après le départ de ces compagnons (à
Médine) ? » Il dit : « Aussi longtemps que tu y seras
laisser et que tu y feras une action ou tu ne désireras que le Visage de Dieu,
cela t’élèvera d’un degré. Puis qui sait si tu ne seras pas laissé à la Mecque
pour que ta présence y soit un bien pour certains et un mal pour
d’autres ? Seigneur Dieu ! Mais celui qui est à plaindre c’est Sa’d
Ibn Khawla . » Le Messager de Dieu (saws) compatit ainsi à son infortune et lui
implora la miséricorde Dieu pour son décès à la Mecque (plutôt qu’a Médine). (URA)
7- Abou Hourayra (DAS) a dit : Le Messager de Dieu
(saws) a dit : « Dieu exalté ne regarde nei vos corps ni vos images,
mais Il regarde vos cœurs. » (Moslem)
8-Abou Musa Al Ash’ai (DAS) a dit : « On
demanda au Messager de Dieu (saws) lequel de ces trois combattants combat sur
le chemin de Dieu :
·
L’homme qui combat par bravoure.
·
L’homme qui combat par esprit partisan.
·
L’homme qui combat par pure ostentation.
Le Messager de Dieu (saws) a dit :
« Celui qui combat pour que la parole de Dieu soit la plus haute, c’est ce
combat qui est sur la voie de Dieu. » (URA)
9- Abou Bakra (DAS) a dit : Le Messager de Dieu
(saws) a dit : « Quand deux Musulman croisent le fer, le tuer et le
tué tous deux en Enfer. » Je dis : « O Messager de Dieu ! Nous
sommes d’accord pour le tueur, mais comment le tué va-t-i aussi en Enfer ? »
Il dit : « Il aurait tout fait pour tuer son compagnon. » (URA)
10- Abou Hourayra (DAS) a dit : Le Messager de Dieu
(saws) a dit : » La prière de l’homme en groupe dépasse en valeur sa
prière dans son marché ou dans sa maison de vingt trois à trente degrés, et ce
parce que lorsque l’un d’eux fait ses ablutions
en respectant les règles, puis s’en va à la mosquée ne visant que la
prière, n’y étant poussé que par la prière, il ne fait point un seul pas sans
qu’on l’élève cela d’un d’un degrés et qu’on le soulage de d’un péché juqu’a ce
qu’il entre à la moquée. Une fois dans la mosquée, il est considéré en tat de
prière tant que c’est la prière qui l’y retient. Les anges ne cessent de bénir
l’un de vous tant qu’il est dans la place ou il a prié, disant : « Seigneur
Dieu ! Accorde-lui Ta miséricorde. Seigneur Dieu ! Accorde-lui Ton
absolution. Seigneur Dieu ! Accepte son repentir. » et ce tant qu’il
n’y fait aucun torr et tant que ses ablutions ne sont pas rompues. » (URA)
11-Selon ‘Abdullah Ibn ‘Abbas (DAS), Le Messager de Dieu
(saws) a dit parmi ce qu’il a raconté sur son Seigneur glorifié et
exalté : « Dieu a fait mentionner par écrit (par les deux Anges
gardiens attaché à chaque personne) les bonnes actions et les mauvaises »,
puis, il a donné cet éclaircissement : « Celui qui a eu l’intention
de faire une bonne action mais n’a pu la réaliser, Dieu, glorifié et exalté, la
lui inscrit comme une bonne action entière. S’il a eu l’intention de la faire
et s’il l’a exécutée, Dieu lui inscrit pour elle une bonne action supérieure de
dix à sept fois et davantage encore. S’il a eu l’intention de commettre une
mauvaise action, et s’il ne la fait pas, Dieu la lui inscrit comme une bonne
action entière. S’il a eu l’intention de la faire et s’il la fait, Dieu la lui
inscrit comme une seule mauaise action. » (URA)
12- ‘Abdullâh Ibn ‘Omar (Ra) a dit : J’ai entendu le
Messager de Dieu (saws) dire : « Trois hommes de ceux qui étaient
avant vous se mirent en route jusqu’à la tombée du soir qui, les fit entrer
dans une grotte. Ils dirent alors : « Vous ne serez libérées de ce
rocher que si vous invoquez Dieu exalté au nom de vos bonnes actions
passées ». L’un d’eux dit : « Seignenur Dieu ! J’avais deux
parents âgés et je ne donnais jamais à boire son lait à personne avant eux, que
ce soit une personne de ma famille ou de mes esclaves. Un jour j’ai mené paître
mes animaux dans un endroit éloigné, si bien que mes parents se sont endormis
avant mon retour. J’ai trait pour eux leur part de lait et je les ai trouvés
endormis. Il m’a cependant répugné de les réveiller ou de donner leur lait à ma
famille ou à des esclaves. J’ai donc patienté, tenant le bol dans ma main,
attendant ainsi leur réveil jusqu’à la pointe du jour, alors que mes enfants
criaient de faim à mes pieds. Ils se réveillèrent enfin et burent leur lait.
Seigneur Dieu ! Si j’ai fait cela dans l’espoir de voir Ton Visage,
libère-nous de cette pierre qui nous emprisonne ». Le rocher se
déplaça un peu mais pas assez pour les laissez sortir. Le second dit :
« Seigneur Dieu ! J’avais une cousine que j’aimais par-dessus tout au
monde (dans une autre version : que j’aimais aussi fort que l’homme peut aimer les femmes). Je lui
faisais des propositions malhonnêtes mais elle s’y est toujours refusée.
Jusqu’à ce qu’une année de grande disette la poussât à s’adresser à moi. Je lui
donnai alors cent vingt dinars à condition qu’elle se donnât à moi et c’est ce
qu’elle accepta. Une fois que je me suis installé entre ses deux jambes, elle
dit : « Crains Dieu et ne romps le cachet (= l’hymen) que dans la
légitimité (du mariage) ! ». Je la laissai alors bien qu’elle fût
pour moi l’être le plus cher et je lui ai quand même abandonné l’or que je lui
avais donné. Seigneur Dieu ! Si j’ai fait cela dans l’espoir de voir Ton
Visage, sors-nous de notre prison ». Le rocher se déplaça encore un peu
mais pas assez pour les faire sortir. Le troisième dit : « Seigneur
Dieu ! J’ai pris à mon service des salariés que j’ai rétribués sauf l’un
d’eux qui partit en me laissant son salaire. Je le lui fis fructifier jusqu’à
en faire une grande fortune. Après un certain temps, il vint me dire :
« O esclave de Dieu ! Donne-moi mon salaire ! ». Je lui
dis : « Tout ce que tu vois là comme chameaux, bovins, ovins et
esclaves est le produit de ton salaire ». Il dit : « O esclave
de Dieu ! Est-ce que tu te moques de moi ? ». Je dis :
« Je ne me moque point de toi » !. Il prit alors tous ces biens
et les conduisit chez lui sans rien en laisser. Seigneur Dieu ! Si j’ai
fait cela dans l’espoir de voir Ton Visage, sors nous de cette
prison ! ». Le rocher s’écarta alors et ils partir en
marchant ».
Commentaire : Ce hadith recommande aux éprouvés d’invoquer la miséricorde de Dieu au nom de
leurs bonnes actions passées. Les prières que nous adressons à Dieu pour
L’invoquer dans la gêne ou la peur sont comparées à un oiseau dont nos bonnes
actions seraient les ailes, comme cela est si bien exprimé dans le verset 10 du
chapitre 35 du Coran : « A lui monte le bon parler et la bonne action l’élève ».
Il exhorte d’autre part à la piété filiale poussée ici au degré de la
dévotion ; il exhorte à la pureté des mœurs et à la magnanimité ; il
exhorte enfin à l’honnêteté scrupuleuse et au respect du dépôt. Ce sont là
vraiment quelques éléments majeurs de la noblesse de l’âme et de tout ce qui
différencie l’homme, en tant que tel, de la bête asservie par Satan