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Les Sunnas négligées pendant Ramadan Aya10
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    Les Sunnas négligées pendant Ramadan

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    sandra
    che Allah lo ricompensi
    che Allah lo ricompensi


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    Risolto Les Sunnas négligées pendant Ramadan

    مُساهمة من طرف sandra الجمعة 27 أغسطس - 4:13:36

    Par l’imam Muhammad Nasir-Din Al-Albani









    Question : « Le shaikh pourrait-il nous dire quelques mots des avantages
    du mois béni de Ramadan, à cette occasion "




    Shaikh Al-Albani, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : « Allah, le
    Glorifié et le Très-Haut, dit dans le Noble Quran:




    « ô vous qui croyez! On vous a prescrit as-Syam comme on l’a presctit à
    ceux d’avant vous, ainsi atteindriez-vous la piété.. » [Sourate
    Al-Baqara : 183]




    Ainsi dans ce verset, comme il n’est pas inconnu à ceux qui sont
    présents, Allah, le Puissant et Majestueux, informe la Umma de Muhammad
    (salallahu 'alayhi wa sallam), par ce verset, qu'Il a fait du jeûne une
    obligation pour eux, de même qu'Il l’avait rendu obligatoire aux
    communauté avant nous. C'est une question qui est bien connue de tous
    les musulmans qui lisent ce verset et comprennent clairement sa
    signification. Mais ce dont je veux parler est autre chose, une question
    que très peu de gens remarquent- et c'est la parole d'Allah, le
    Glorifié et le Très-Haut, à la fin de ce verset:




    « ...ainsi atteindriez-vous la piété. »




    Ainsi Allah, le Puissant et Majestueux, lorsqu’Il commande Ses
    serviteurs croyants, ou les obligent à une législation, d'habitude,
    mentionne seulement l’ordre, sans expliquer la sagesse derrière cela.
    Ceci parce que la sagesse générale derrière le fait qu’Allah, le
    Puissant et Majestueux, impose des devoirs à Ses serviteurs est qu'Il
    doit les évaluer par cela, pour que devienne apparent, ceux qui Lui
    obéissent et ceux qui Lui désobéissent, le Glorifié et le Très-Haut.




    Cependant dans ce verset, Il a mentionné quelque chose qui n'est pas
    trouvé fréquemment dans le Noble Quran, Il a mentionné la raison de
    l'ordre du jeûne, par Sa parole :




    « ...ainsi atteindriez-vous la piété. »




    Donc la sagesse derrière la participation au jeûne n'est pas juste
    qu'ils doivent s’abstenir de bonnes choses agréables et permises, bien
    que ce soit une obligation sur la personne prenante part au jeûne - mais
    ce n'est pas la seule chose qui est exigée et visée par le jeûne.
    Allah, le Puissant et Majestueux, a conclu Son commandement du jeûne en
    disant :




    « ...ainsi atteindriez-vous la piété. »




    C’est à dire : la sagesse derrière la prescription du jeûne est que le
    musulman doit augmenter dans l'obéissance à Allah, le Glorifié et le
    Très-Haut, le mois de jeûne et devenir plus obéissant qu'il ne l'était
    avant cela.




    Aussi le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) a clairement exposé et
    clarifié ce point de sagesse divine, par sa parole, comme il est
    rapporté dans le Sahih d'Al-Bukhari (n°1903), qu'il (salallahu 'alayhi
    wa sallam) a dit : « Celui qui n'abandonne pas le mensonge et sa
    pratique, Allah n'a pas besoin qu'il délaisse sa nourriture et sa
    boisson. » C’est à dire : Allah, le Puissant et Majestueux, n'a pas
    destiné et voulu, par l'obligation du jeûne- qui est de se retenir
    pendant un temps donné, bien connu tous - qu'ils s’abstiennent seulement
    de manger et de boire. Plutôt ils doivent aussi s’abstenir de ce
    qu'Allah, le Puissant et Majestueux, leur a interdits en ce qui concerne
    les péchés et les actes de désobéissance; et parmi cela, le mensonge et
    sa pratique.




    Donc le Messager (prières et bénédictions d’Allah sur lui)souligne le
    verset:




    « ...ainsi atteindriez-vous la piété. »




    C'est-à-dire que vous devez, comme acte d'adoration pour vous rapprocher
    d’Allah, le Puissant et Majestueux, en plus de l’abstention de la
    nourriture et de la boisson, également vous abstenir des actes interdits
    comme la médisance, rapporter des histoires pour causer du mal aux
    gens, le faux témoignage, le mensonge, et d’autres parmi ces manières
    interdites dont nous sommes tous conscients.




    Donc, il est obligatoire que tous les musulmans soient conscients que
    les actions qui rompent le jeûne, ne sont pas seulement les actes
    physiques, qui sont de notoriété publique, comme manger, boire et avoir
    des relations sexuelles. Le jeûne ne consiste pas seulement à ce que
    vous vous absteniez de cela. Donc certains savants distinguent et
    divisent ces choses qui rompent le jeûne en deux catégories et c'est ce
    que je vise par mon allocution, en ce temps béni, si Allah le veut.




    Il est particulièrement important que ceux qui font des sermons
    avertissent les gens pendant Ramadan, quand ils parlent de ces choses
    qui rompent le jeûne, alors ils parlent seulement des choses
    matérielles, que nous venons de mentionner – la nourriture, la boisson
    et les relations sexuelles. Mais ce qu'ils devraient faire, en tant que
    conseillers sincères et personnes qui délivrent le rappel aux musulmans,
    c’est de se concentrer sur la deuxième catégorie de choses qui rompent
    le jeûne. Ceci, parce que les gens se sont habitués à penser que le
    jeûne consiste juste à s'abstenir de la première catégorie, s’abstenir
    des choses matérielles. Mais il y a une autre catégorie de choses, qui
    rompent le jeûne, que nous pouvons appeler les choses immatérielles qui
    rompent le jeûne.




    Donc vous venez d'entendre sa parole (prières et bénédictions d’Allah
    sur lui) : « Quiconque n'abandonne pas le mensonge et sa pratique, Allah
    n'a pas besoin qu'il délaisse sa nourriture et sa boisson. »




    Donc toute personne qui jeûne doit s'examiner et voir : s’abstient-il
    seulement des choses matérielles, ou s’abstient-il aussi de ces choses
    immatérielles ?C’est à dire : a-t-il de bonnes manières et un bon
    comportement quand vient le mois béni de Ramadan? Si c'est le cas, il a
    accompli la parole d'Allah, le Glorifié et le Très-Haut, à la fin du
    verset:




    « ...ainsi atteindriez-vous la piété. »




    Mais quant à celui qui se limite dans son jeûne au seul refus de
    nourriture et de boisson, mais qui continue et persiste dans les
    mauvaises manières sur lesquelles il était précédemment, avant Ramadan,
    alors ce n'est pas le jeûne désiré et exigé par la sagesse derrière la
    législation de ce noble mois, que notre Seigneur, le Puissant et
    Majestueux indique dans Sa parole :




    « ...ainsi atteindriez-vous la piété. »




    C’est pourquoi nous conseillons et rappelons à nos frères musulmans
    qu'ils doivent se rappeler cette autre catégorie de choses, celles qui
    sont immatérielles, qui rompent le jeûne. Et c’est quelque chose dont
    les prêcheurs, et ceux qui cherchent à diriger les gens vers la voie
    correcte, parlent rarement, sans parler des gens de la masse, qui ne
    sont pas conscients de cette catégorie de choses qui rompent le jeûne,
    c'est-à-dire les choses immatérielles.




    C'est ce que j'ai voulu rappeler à nos frères qui sont présents dans
    cette assise bénie, insha Allah, pour que cela puisse être une cause de
    leur augmentation dans les actes d'adoration, en cherchant à se
    rapprocher d'Allah, le Glorifié et le Très-Haut, en ce mois béni, le
    mois du jeûne, qui est tel que nous espérons qu'Allah, le Glorifié et le
    Très-Haut, nous guidera et nous accordera le succès d'accomplir le
    droit dû à ce mois béni. (Et ce droit) est que nous nous abstenions des
    choses matérielles et immatérielles qui rompent le jeûne.




    En outre, j'espère que vous prêterez attention à quelques questions, qui
    ont été négligées par une majorité des musulmans de la masse, sans
    parler de ceux qui ont cette connaissance.




    Il y a un hadith qui est très souvent négligé en raison d'un autre
    hadith, parce que la majorité des gens est incapable de concilier leur
    pratique et application. Ce hadith est sa parole (salallahu 'alayhi wa
    sallam) : « Ma Umma ne cessera d’être sur le bien tant qu'ils
    s'empresseront de se rompre le jeûne et retarderont le repas de l'aube. »




    Donc, ici deux choses ont été mentionnées et sont négligées par la
    plupart des gens et elles sont : l’empressement de la rupture du jeûne
    et le retardement du repas de l'aube (Sahur).




    Quant à la négligence de la première question, qui est de se presser
    pour rompre le jeûne, d’après certaines personnes il contredit autre
    hadith, qui est sa parole (prières et bénédictions d’Allah sur lui) : «
    Ma Umma ne cessera d’être sur le bien tant qu'ils s'empresseront de
    prier la prière du Maghrib. »




    Ainsi, ici nous avons deux commandements, nous presser dans les deux
    cas. Donc il apparaît à certaines personnes que nous ne pouvons pas nous
    empresser d'exécuter les deux ensemble.




    Mais concilier le commandement de se presser pour rompre le jeûne et le
    commandement de se presser pour prier la prière du Maghrib, est une
    chose très facile. Et c’est quelque chose que notre prophète (salallahu
    'alayhi wa sallam) nous a fait comprendre par son action et sa pratique.
    Il (salallahu 'alayhi wa sallam) avait l’habitude de rompre le jeûne
    avec trois dattes. Il mangeait trois dattes. Puis il priait la prière du
    Maghrib, puis il mangeait de nouveau s'il trouvait qu'il avait besoin
    de manger le repas du soir.




    Mais aujourd'hui nous tombons dans deux infractions :







    Premièrement nous retardons l'Adhan de son temps légiféré. Alors, après
    ce retard vient un autre retard, qui est que nous nous asseyons pour un
    repas - à part quelques personnes qui sont ardents et prient la prière
    du Maghrib à la mosquée. Mais la majorité des gens attendent d'entendre
    l'Adhan, et ensuite s'assoient pour manger comme s'ils dînaient, ou
    prenaient leur repas du soir, et pas seulement rompre leur jeûne.







    Ainsi l'Adhan de nos jours - dans la plupart des pays d'Islam, est
    malheureusement je dois le dire, et pas seulement en Jordanie, et je
    l'ai su après une enquête, dans la plupart des pays d'Islam - l'Adan du
    Maghrib est fait après le temps qui est le sien. Et la raison est que
    nous avons abandonné l’attachement et l’application des lois islamiques,
    et au lieu de cela nous en sommes venus à dépendre des calculs
    astronomiques. Nous dépendons du calendrier.







    Mais ces calendriers sont basés sur les calculs astronomiques qui
    considèrent la terre comme étant une simple étendue plate. Donc ils
    donnent un temps pour cette étendue plate, tandis qu’en réalité la
    terre, en particulier la nôtre, varie, elle varie entre les dépression
    des vallées et l’élévation des montagnes. Donc, il n'est pas correct
    qu'un temps simple soit donné, couvrant le rivage, les plaines et les
    montagnes. Non, chaque partie de la terre a son propre temps. Donc
    quiconque est capable dans son domicile, sa ville ou village, de voir le
    coucher du soleil de ses propre yeux, quelle que soit l’heure indiquée,
    alors ( ce qu’il faut) c’est l’empressement que l'on nous a commandés
    dans sa parole (salallahu 'alayhi wa sallam), que nous avons mentionnée :
    « Ma Umma ne cessera d’être sur le bien tant qu'ils s'empresseront de
    rompre le jeûne. » Donc le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam)
    s’attachait à appliquer cette Sunna en l'apprenant et en la mettant en
    pratique.




    Quant à son enseignement, il (salallahu 'alayhi wa sallam) a dit, dans
    le hadith rapporté par Al-Bukhari dans son Sahih (n°1954) : « Si la nuit
    tombe de ce côté, et il a indiqué vers l'est, et le jour disparaît
    d'ici, et il a indiqué vers l'ouest, et que le soleil se couche, alors
    le jeûneur rompt son jeûne. »




    Que veut dire « le jeûneur rompt son jeûne » ? Cela signifie qu'il est
    entré sous l’ordre, qu'il doit rompre son jeûne. Vient alors l’ordre
    précédent où le messager (salallahu 'alayhi wa sallam) a encouragé
    l’empressement de la rupture du jeûne et le messager (salallahu 'alayhi
    wa sallam) s’employait à appliquer cela, même quand il était en voyage.




    Donc il est rapporté dans le Sahih d'Al-Bukhari (n°1955) que le prophète
    (salallahu 'alayhi wa sallam) a ordonné à un de ses compagnons de
    préparer l'Iftar. Il a alors répondu : « ô messager d'Allah, c'est
    toujours jour devant nous. » C’est à dire : la lumière du soleil, bien
    qu’il soit couché, sa lumière était toujours claire à l'ouest. Le
    messager (salallahu 'alayhi wa sallam) n'a pas répondu à ce qu'il a dit,
    plutôt il lui a souligné, de nouveau, l’ordre de préparer l'Iftar. Puis
    le narrateur du hadith a dit : « On pouvait voir la lumière du jour
    devant nous » C’est à dire : la lumière du jour, la lumière du soleil,
    Quand nous avons rompu notre jeûne. Il dit : « si l’un d'entre nous
    était monté sur son chameau il aurait vu le soleil. » Vu d'ici, le
    soleil était couché et le messager (salallahu 'alayhi wa sallam) a
    ordonné à un des compagnons de préparer l'Iftar - Pourquoi ? Pour
    s’empresser vers le bien. « Ma Umma ne cessera d’être sur le bien tant
    qu'ils s'empresseront de rompre le jeûne. »




    Ainsi l’important est que nous remarquons que l'Iftar, qui est légiféré
    pour être fait rapidement, doit être fait avec quelques dattes. Puis
    nous devons nous empresser d'exécuter la prière. Seulement après cela,
    les gens peuvent s’asseoir et manger comme ils ont besoin.




    C'est la première question, que j'ai voulu vous rappeler, qui est
    comment concilier les deux choses que le prophète (prières et
    bénédictions d’Allah sur lui) nous a commandé de nous empresser
    d'exécuter. Le premier étant l’ordre de se presser pour rompre le jeûne
    et le second étant l’ordre de se presser pour exécuter la prière du
    Maghrib. Donc l'Iftar doit être fait avec quelques dattes, comme
    rapporté dans la Sunna et si les dattes ne sont pas disponibles, alors
    avec quelques gorgées d'eau. Puis on doit prier la prière en commun dans
    la mosquée.




    L'autre question que je veux vous rappeler est ce qui apparaît dans
    hadith précédent : « Et retarderont le repas de l'aube ». C’est à dire :
    ce qui est exigé ici, est l’opposé du cas de l'Iftar. Donc il
    (salallahu 'alayhi wa sallam) nous a commandé de nous empresser de faire
    l'Iftar. Quant au Sahur, il doit être retardé. Mais ce qui arrive
    aujourd'hui est totalement contraire à cela, puisque beaucoup de
    personnes mangent leur Sahur peut-être une heure avant l'apparition du
    Fajr. Cela ne convient pas. C'est contraire à la Sunna indiquée par la
    parole du prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) et par sa pratique.
    Ainsi, les compagnons du prophète (salallahu 'alayhi wa sallam)
    s’employaient à laisser le Sahur si tard, que l'un d'entre eux entendait
    presque l'Adhan et il mangeait toujours parce qu'il avait retardé le
    Sahur.





    En effet il y a hadith authentique rapporté du prophète (salallahu
    'alayhi wa sallam) qui montre la facilité permise par l’islam, et qui
    doit être compté comme un des principes de l’islam, dont les musulmans
    sont fiers, particulièrement en ce qui concerne la question du jeûne.
    Allah, le Puissant et Majestueux, a conclu le verset concernant le jeûne
    avec Sa parole:




    « Allah veut pour vous la facilité, il ne veut pas la difficulté pour
    vous. » [sourate Al-Baqara :185]




    Ainsi facilité est dans sa parole (salallahu 'alayhi wa sallam) : « Si
    l’un d'entre vous entend l'appel (à la prière) et que le récipient est
    dans sa main, qu’il ne le dépose qu’après en avoir bu ce qu’il voulait. »





    « Si un d'entre vous entend l'appel (à la prière) et que le récipient
    est dans sa main », le récipient contenant la nourriture, que ce soit du
    lait, de la boisson, de l’eau, tout ce qu'une personne peut prendre
    comme Sahur et il entend l'Adhan, alors il ne doit pas dire : «
    Maintenant la nourriture est interdite car on entend l'Adhan », pour la
    personne qui en a eu assez, il ne lui est pas permis d’en avoir encore,
    que ce soit une boisson, ou un fruit, quand il s’est repu de ce qu’il
    mangeait.




    Mais quant à celui qui entend l'Adhan et qui n'a pas encore pris ce de
    dont il a besoin comme nourriture et boisson, alors le messager
    (salallahu 'alayhi wa sallam) l’a rendu licite pour lui. Donc il a
    clairement dit, en langue arabe claire et éloquente « Si l’un d'entre
    vous entend l'appel (à la prière) et que le récipient est dans sa main,
    qu’il ne le dépose qu’après en avoir bu ce qu’il voulait. »




    Et ce qui est signifié ici par l'appel est le deuxième appel, le second
    Adhan. Ce n'est pas le premier Adhan, qu'ils appellent à tort l'Adhan de
    l’abstention (Imsak). Nous devons savoir qu'il n'y a aucune base pour
    appeler le premier Adhan l'Adhan de l’abstention (imsak).




    Le second Adhan est le moment où nous devons nous abstenir et ceci est
    clairement exposé dans le Quran, lorsqu’Allah, le Puissant et
    Majestueux, dit :




    « mangez et buvez jusqu’à ce que se distingue pour vous, le fil blanc de
    l’aube, du fil noir de la nuit. » [sourate Al-Baqara :187]




    Donc le repas devient interdit au début du temps de la prière du Fajr.
    Il n'y a aucune séparation entre ces deux choses. Il y a aucune
    abstention de nourriture et de boisson un quart d'heure, ou moins que
    cela, ou plus que cela, avant le début du temps de la prière du Fajr.
    Pas du tout.




    Parce que la prière est due quand la vraie aube apparaît, et la
    nourriture devient interdite pour la personne qui jeûne quand la vraie
    aube apparaît. Ainsi il n'y a aucune séparation entre ces deux
    questions.




    C’est pourquoi il apparaît dans le hadith authentifié par Al-Bukhari et
    Muslim, le hadith de ‘Abdullah Ibn ‘Umar Ibn Al-Khattab (radiallahu
    ‘anhuma), que le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Que ne
    vous trompe point l'Adhan de Bilal... » c’est à dire, le premier Adhan,
    « ... parce qu'il fait l'Adhan pour éveiller la personne qui dort et
    pour que la personne qui veut manger le repas de l'aube puisse le faire.
    Mangez donc et buvez jusqu’à ce qu'Ibn Oumm Maktoum fasse l'Adhan. »




    Ibn Oumm Maktoum, dont le prénom était 'Amr, était un aveugle et il
    était celui pour qui la Parole d'Allah, le Glorifié et le Très-Haut, est
    descendu :







    « Il s’est renfrogné et il s'est détourné, parce que l’aveugle est venu à
    lui » [sourate Abasa :80]




    Donc il avait l'habitude de faire le second Adhan, l'Adhan qui signifie
    que le repas devient interdit et qu’il est maintenant temps pour la
    prière du Fajr.




    Comment faisait-il l'Adhan alors qu’il était aveugle ? C'est une
    question, qui arrive naturellement à l’esprit de certaines personnes.
    'Amr Ibn Oumm Maktoum avait l'habitude de monter sur le toit de la
    mosquée, mais il ne pouvait pas voir l'aube, donc il attendait jusqu’à
    ce que quelqu'un passant par là ne voit l'aube. Ainsi quand quelqu'un
    voyait que l'aube apparaissait et s’étendait à travers l'horizon, il lui
    disait : « C'est le matin. C'est le matin. » Alors il faisait l'Adhan.




    Donc vous remarquerez ici que l'Adhan de 'Amr ibn Oumm Maktoum était
    après que le Fajr n’apparaisse et soit vu par les gens alors qu'ils
    marchaient dans les rues. Ainsi quand on lui disait « C'est le matin.
    C'est le matin » il faisait l'Adhan.




    Donc, il y a une certaine latitude dans la question, puisque le
    muadhdhin retarde l'Adhan jusqu’à ce qu’il entende les gens dire « C'est
    le matin, c'est le matin. » Et le messager Allah (salallahu 'alayhi wa
    sallam) a dit : « Si l’un d'entre vous entend l'appel (à la prière) et
    que le récipient est dans sa main, qu’il ne le dépose qu’après en avoir
    bu ce qu’il voulait. »







    Ainsi Allah, le Puissant et Majestueux, a vraiment parlé quand Il a dit à
    la fin des versets liés au jeûne:




    « Allah veut pour vous la facilité, il ne veut pas pour vous la
    difficulté.




    « ... afin que vous complétiez le nombre et que vous proclamiez la
    grandeur d’Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez
    reconnaissants. »




    C’est pourquoi le Fiqh qui doit être critiqué et qui court contrairement
    à la Sunna, est qu'une personne dise : « si quelqu'un entend l'Adhan et
    a de la nourriture dans sa bouche, alors il doit la cracher. » Ceci est
    au-delà de la sévérité et dépasse (ghuluww) les limites de la religion
    et le Seigneur de toute la création nous a avertis et nous a rappelé,
    dans Son Livre et dans la Sunna de Son prophète (salallahu 'alayhi wa
    sallam) que nous ne devons pas dépasser les limites fixées dans notre
    religion. Donc Il a dit, dans le Noble Quran:




    « ô Gens du Livre ! N’exagérez pas les limites dans votre religion et ne
    dites sur Allah que la vérité. »




    Et notre messager (salallahu 'alayhi wa sallam) nous a dit : « Prenez
    garde (du ghuluww) à l'excès des limites dans la Religion. Parce que
    ceux qui sont venus avant vous ont été détruits par leur excès dans les
    limites de leur religion. »




    Ainsi le messager d’Allah (salallahu 'alayhi wa sallam) nous a précisé
    qu'il y a une latitude et une marge de facilité dans le fait qu’une
    personne prenne le sahur, dans la mesure de ce qu'il a dit : « Si l’un
    d'entre vous entend l'appel (à la prière) et que le récipient est dans
    sa main, qu’il ne le dépose qu’après en avoir bu ce qu’il voulait. »







    Donc c'est une opposition à Allah et au messager, qu'une personne dise
    que celui qui entend l'Adhan alors qu'il a de la nourriture dans sa
    bouche doit la cracher par terre. Ce n'est pas la Sunna. Plutôt c'est
    contraire à la Sunna et c’est contraire à l’ordre clair du messager
    (salallahu 'alayhi wa sallam).




    Et j’ai été questionné plusieurs fois, donc je ne laisserai pas le
    besoin d'une telle question, mais plutôt je vous précéderai dans (la
    réponse) en cela, en déclarant que ce hadith se trouve dans certains des
    livres les plus célèbres de la Sunna. Comme les Sunan d'Abû Dawud et
    c'est le troisième livre des six livres bien connus. Le premier étant
    Sahih Al-Bukhari, le second étant Sahih Muslim et le troisième étant les
    Sunan d'Abû Dawud.




    Ce hadith se trouve dedans, et il est aussi rapporté par Abû 'Abdillah
    Al-Hakim dans son Mustadrak, et il est aussi rapporté par l'imam de la
    Sunna, l’imam Ahmad Ibn Hanbal, rahimahullah, dans son livre excellent
    connu comme le Musnad de l'imam Ahmad.




    Donc le hadith n'est pas un hadith étrange, plutôt c'est hadith bien
    connu et il a été rapporté par les imams de la Sunna dans les premiers
    temps et avec une chaîne de narration authentique.




    Ainsi je dis, pour conclure cette allocution, car peut-être certains
    d'entre vous ont des questions, auxquelles nous répondrons, insha Allah,
    donc je le conclurai avec sa parole (salallahu 'alayhi wa sallam) «
    Allah aime qu’on prenne Ses faveurs, de même qu'Il aime que Ses ordres
    prescrits soient mis en pratique » et dans une narration, « de même
    qu'Il déteste qu’on Lui désobéisse. »




    Ainsi il y a deux narrations, « Allah aime qu’on prenne Ses faveurs de
    même qu'Il aime que Ses ordres prescrits soient mis en pratique » et la
    deuxième narration est, « comme Il déteste qu’on Lui désobéisse. »




    Donc le musulman ne doit pas pratiquer la fausse piété et s'abstenir (en
    conséquence) d'obéir au prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) sur ce
    qu’il nous a encouragés et ce qu’il a clarifié pour nous.




    Et ce qui a été dit est suffisant et la louange est à Allah, le Seigneur
    de toute la création. »









    Article tiré du site SalafiPublications. Com



    Source : Silsilah Al-Huda wa-Nur, Cassette n°590



    Traduit en français par les salafis de l’Est

      الوقت/التاريخ الآن هو الجمعة 15 نوفمبر - 5:23:00